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Le ‘’Aliou Sall bashing’’ Pourquoi tant de haine

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Ce n’est plus une tuile. C’est tout le toit qui s’effondre sur la maison Aliou Sall depuis qu’il a été nommé à la CDC. L’on se taille quasi quotidiennement le nouveau directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations. L’affaire Frank Timis a été également un festival de boules puantes pour atteindre l’adversaire. Attaqué dans l’opposition comme dans les médias, Aliou Sall fait face à un incroyable procès en illégitimité. Les charges s’accumulent contre le frère du président de la République, déchainant les réactions les plus négatives. Aliou Sall est vilipendé, stipendié (méprisé) et dénigré comme si c’était un bandit, un scélérat. On peut penser qu’il est rendu responsable de tous les péchés d’Israël. N’en ferait-on le bouc émissaire de toutes nos angoisses ! L’opposition est-elle si assoiffée de pouvoir qu’elle est prête à tout pour le reprendre ? Ou est-ce la faute des médias ? Recto et verso d’un journaliste engagé, d’un diplomate devenu maire est arrivé aux portes de la CDC.

Journaliste de talent, il arpente les dédales de la Haute administration pour en devenir un technocrate brillant au gré des postes qu’il occupe. Puis la consécration vient lorsqu’il rejoint la Chine, précisément à Pékin, « the place to be » comme on dit, pour exercer avec habileté et dextérité le job de diplomate. Ses essais se transforment en coups de maître qui lui permettent de se signaler à l’attention du monde. Sa puissance de travail, sa déconcertante facilité à digérer les dossiers et son sens du discernement le prédisposent à la distinction, à l’exposition, à l’éclat. Sans doute à son corps défendant. Par son parcours et son profil, Aliou Sall impose le respect. Mais depuis 2014, l’ancien pensionnaire de l’ENA est, comme disait l’autre, devenu ‘’la tête de Turc» des détracteurs du régime, qui voient en lui le dernier avatar en date d’un mariage contre-nature entre népotisme et prévarication’’.

Le nouveau boss de la CDC cristallise sur lui le mécontentement des opposants et essuie des quolibets et autres critiques de la presse. C’était la raison pour laquelle son frère de président Macky Sall n’a jamais voulu qu’il fasse de la politique afin d’épargner à son cadet des attaques ‘’ad hominem.’’ Mais Aliou a intégré, au-delà de l’Etat, un espace partisan où les appétits et les prétentions, la haine et la jalousie, la délation et la conspiration s’unissent en diphtongues pour faire des anges des diables et des démons des anges. Qui veut atteindre Macky passe par lui. Elu maire de Guédiawaye à l’applaudimètre, sa nomination à la CDC prit crescendo un rythme claudiquant, à cause de la délation et des dénigrements. Aliou n’a pas besoin de l’Etat au sens kénédien de la mansuétude. C’est plutôt l’Etat qui a besoin de lui, pour ce qu’il est et ce qu’il fit dans son singulière trajectoire. Certes il est politique. Mais la tendance destructrice des forbans ne lui pas est étrangère. Nullement. Dans le Macky, il a vécu des conspirations identiques qui le mirent en mal avec beaucoup de gens de la présidence de la République, un espace institutionnel où chacun surveille chacun et contrôle tout le monde. Il a été farouchement combattu pour ne pas figurer sur les listes électorales lors des législatives de 2017. Il a accepté la volonté de son frère, le Président de la République Macky Sall, de se retirer de la course à l’Assemblée nationale. Lequel n’aurait agi que sur influence interne. On en trouve partout, ces courtisans délateurs qui, une fois attablés dans la splendide orgie de César, le célèbre sur fonds de commérages et de faussetés.

En décidant de le confier la CDC, une lourde et délicate mission, le chef de l’Etat a vu juste, et pour cause ! Modeste en tout et partout, il croit aux meilleures valeurs humaines dont l’abnégation dans le travail est le signe identitaire. Aliou a un atout principal : avoir dans son parcours, une concluante expérience du système international, de la diplomatie et de l’économie de marché. Ses compétences sont appréciées. Un cliché est mis sur son faciès et c’est vraiment ne pas le connaitre. Contrairement à la diabolisation, Aliou Sall est un homme de courage et de principes. Il ne triche pas, témoignent des compagnons, des camarades de promo ou des amis de jeunesse. L’homme cultive la discrétion même s’il a l’assurance des « têtes d’œuf »…en bandoulière. Y compris face aux défis à hauts risques. Son esprit critique et son indéniable grandeur d’âme le sauvent souvent de la mesquinerie. Il est un homme de valeur, loyal, fidèle, direct et honnête. Il a le sens du devoir. Il préfère prendre ses responsabilités plutôt que de jouer au Tartuffe. Cet homme mesure ses mots et ne se précipite pas, affirment tous ceux qui ont eu à travailler à ses côtés. Il a probablement gardé ce culte du travail qui le caractérise. Et le sens de la méritocratie lui vient probablement de sa propre «success story». De Fatick au lycée Coumba Ndoffène Diouf, en passant par Kaolack où il obtint son BAC au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack avant d’atterrir à l’Université Gaston Berger, il débarque à Paris, à l’Ecole Nationale d’Administration pour peaufiner sa formation et obtenir un master en Administration publique, spécialité Planification. Sa nomination à la CDC est méritée. STOP au ‘’Aliou Sall bashing’’. Entre par ici la sagesse qui expurge la haine sur le versant d’une rivière perchée…

 

Avec Rewmi

6 Commentaires

  1. Le Senegal a besoin des competences et de la granduer d’Aliuo sall.
    Cet homme est phenomenal.sans macky ,il est capable d’être élu President.C’est macky qui le gêne

    • Pas objectif comme commentaire.Cest comme Me Wade qui disait que son fils etait le plus compétent du Senegal,le seul capable de gérer ce fameux ministere du Ciel et de la terre.Faut pas insulter l intelligence des senegalais .

    • Ca c’est aliou Sall qui commente, aucun senegalais doué d’un minimum de bon sens ne peut poster de telles âneries.

      C’est à croire que Aliou a une compétence à géométrie variable. Avant que son frère ne soit ministre, le mieux qu’il pouvait faire c’etait d’etre pigiste dans les petits journaux de la place. Son frère monte aux affaires, il devient subitement un expert en pétrole et en collectivités locales.

      Thieuy Afrique, que des conneries, c’est pourquoi on est dernier partout dans le monde.

  2. Je n’ai jamais cru aux dires de certains affirmant que la presse est un nid de corrompu, maintenant, l’évidence ne se démontrant pas, je suis obligé d’y croire surtout après avoir lu cet article à moins qu’il ne soit écrit par Aliou Sall lui-même.

    Je suis un promotionnaire de Aliou Sall au Département d’Histoire de l’UCAD. Je crois d’ailleurs qu’il habitait au pavillon Fass 3 où il était « clandoté » par Mohamed Pascal Faye, journaliste qui a travaillé à Sud Fm. Aliou sall ne pouvait même pas se payer un logement à fass, gueule tapée ou grand dakar (15 à 20000 par chambre à partager entre 3 étudiants).

    Aliou Sall a cartouché au Département d’histoire et avec l’aide de Mohamed Pascal Faye il a réussi au CESTI. Peinant à trouver un travail digne de ce nom ( il a été pigiste dans beaucoup de journaux de la place), il était presque obligé de faire le concours d’entrée à l’École Nationale des Travailleurs Sociaux.

    Avec la survenance de la première alternance et à la faveur de la nomination de son frère au gouvernement, il s’est inscrit à l’ENA de France aux CISAP (Cycles internationaux spécialisés d’administration publique).
    L’inscription se fait sur présentation d’un dossier à l’ambassade de France à Dakar pour les candidats sénégalais et je signale que la scolarité est payante. Aliou Sall n’a jamais fait le concours d’entrée à cette « prestigieuse école » comme pourrait le croire le Sénégalais lambda.
    Quand son frère est devenu 1er ministre, il a été affecté à Pékin comme chef du Bureau économique de l’Ambassade du Sénégal. Et, contrairement à l’article, il n’était pas le coordinateur de la coopération sino-sénégalaise. Si c’était le cas, il aurait usurpé la place de l’ambassadeur. Son travail était de vendre la destination sénégal aux éventuels investisseurs chinois. La coopération entre le sénégal et la Chine d’Etat à Etat, le rôle de Aliou Sall est dix fois moindre par rapport à ce que veut nous faire croire cet article.
    Il est aussi archifaux de dire qu’il connaît les procédures d’eximbank china. A eximbank china travaille directement avec le Ministère des fiances car elle abrite les lignes de crédit destinés aux projets fiancés par la chine pour le Sénégal.
    Quant à aller jusqu’à penser qu’il aurait pris une part active à la mise en place de la « CHINA AFRICA DEVELOPMENT FUND (CAD FUND) », j’ai pas un mot plus fort qu’affabulations ou mensonges pour qualifier cette assertion qui mérite une plainte des autorités chinoises à l’encontre de l’auteur de cet article.
    Si Aliou Sall était ce « génie » dépeint dans cet article, qui va jusqu’à le comparer aux Inspecteurs généraux d’Etat (IGE) de la trempe de Nafi ngom keita, mactar cissé…, il aurait fait le concours d’entrée à l’ENA du sénégal l’une des écoles les plus élitistes du pays.
    Aliou sall que j’ai croisé était un étudiant très moyen, très en deçà de ce que l’auteur de cet article veut vendre aux sénégalais.
    Le seul mérite de Aliou sall c’est d’être frère de…
    Cet article, qui soit dit en passant n’a pas été signé, est indigne d’un journaliste qui se respecte. Je soupçonne Aliou Sall d’être l’auteur, car je ne peux croire qu’une personne avec un minimum d’honnêteté et bon sens puisse écrire CE GROS MENSONGE.

    • Je suis d accord sur le principe ,par contre il faut que les gens cessent de rappeler le passé instant sur la pauvrete de l individu .
      Tous les senegalais ont le même passe ,ce sont les étapes qui diffèrent.Cest la pauvrete qui inspire les gens à devenir riche,ou simplement à sortir de cet état à jamais.
      Cartoucher a l université de Dakar ne veut pas dire que la personne est incapable ,certains sont Dans des filières par erreur d orientation par exemple.Cest très fréquent dans les universités américaines par exemple

  3. Merci beaucoup de rétablir les faits, Djiga Diouf. Il est regrettable de constater la manière dont les gens n’ont plus de regards envers les faits: on déforme, on saupoudre et on embellit; quitte à fouler du pied la sacralité des faits. Merci encore une fois de rétablir la vérité!

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