L’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) a procédé, hier, au lancement du concours national eGovLab. Ouvert aux étudiants, aux chercheurs et aux acteurs du secteur privé, il s’inscrit dans le cadre de la mission de l’Adie de moderniser l’administration publique et de libérer l’envie d’entreprendre chez les jeunes. La cérémonie de lancement a été présidée par Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des télé-services de l’Etat.
Dans le cadre de sa mission de modernisation de l’administration publique sénégalaise et de la dématérialisation des procédures administratives, l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) a lancé le concours national eGovlab. Ouvert jusqu’au 27 novembre prochain, ce concours s’adresse aux étudiants, aux chercheurs et acteurs du secteur privé. Les candidats sont appelés à s’inscrire à l’adresse : www.egovlabchallenge.adie.sn. Le projet eGovlab s’inscrit dans un vaste programme de modernisation de l’administration sénégalaise entamé depuis plusieurs mois. Il s’agit donc « d’une occasion de mettre en lumière les talents créatifs de la couche la plus dynamique de la population sénégalaise », en l’occurrence les jeunes. Pour le directeur général de l’Adie, le projet eGovLab challenge vise, essentiellement, par une confrontation des talents, à identifier et soutenir les meilleures initiatives qui permettront de mettre en place de nouveaux produits et services orientés sur les secteurs économiques et sociaux stratégiques qui impacteront le développement du Sénégal
Cheikh Bakhoum a indiqué que cette « compétition sera un creuset d’idées innovantes et révolutionnaires à bien des égards pour notre administration et le service public de façon générale ». Rappelant la volonté de sa structure de disposer des d’applications, de produits et services innovants conformes aux besoins de l’administration, M. Bakhoum a appelé à « développer une démarche inclusive et participative, en s’appuyant sur les capacités créatrices des étudiants, start-up et autres indépendants afin de relever le défi de l’innovation et de contribuer à la mise en place d’un service public efficace, efficient et moderne par l’utilisation du digital ». Plusieurs distinctions sont prévues pour récompenser les lauréats. Le 1er prix appelé « Prix de l’émergence » est doté d’un montant de 5 millions de FCfa avec une participation du lauréat au Salon mondial de l’Innovation à Las Vegas ainsi qu’un accompagnement et une promotion du produit. Le deuxième prix, « Prix de l’innovation numérique », est composé d’une récompense de 3 millions de FCfa et une incubation. Enfin, le troisième, « Prix Rose Dieng », sera décerné à la meilleure équipe féminine en plus d’un montant de 2 000 000 FCfa et d’une incubation.
A cela, s’ajoute le « Prix de la participation » pour les porteurs de projet prometteur qui bénéficieront d’un accompagnement et d’un partenariat avec l’Agence de l’informatique de l’Etat. Le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des télé-services de l’Etat, qui a présidé la cérémonie de lancement, a souligné que le développement numérique est une « surpriorité » pour le gouvernement. Selon Khoudia Mbaye, le chef de l’Etat en a fait un des fondements de l’émergence. A ses yeux, le concours eGovLab valorise les initiatives et découvertes majeures qui étaient dans un grand anonymat à cause d’une absence de promotion.
Les lauréats du concours recevront leur prix le 16 décembre prochain.
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