Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a indiqué lundi, dans une interview à CNBC, qu’il ne comptait pas modifier la Constitution et qu’il ne briguerait pas un troisième mandat.
Le président Abdel Fattah al-Sissi le promet : il ne briguera pas de troisième mandat à la tête de l’Egypte, a-t-il affirmé lundi 2 octobre dans une interview à la chaine de télévision américaine CNBC.
Abdel Fattah al-Sissi a déclaré qu’il ne souhaitait pas modifier la Constitution, qui prévoit une limite de deux mandats de quatre ans. « Je ne m’imagine pas rester au pouvoir un jour de plus contre la volonté des Égyptiens », dit dans cette interview l’ancien maréchal, auxquels ses adversaires et les défenseurs des droits de l’Homme reprochent d’étouffer toute forme d’opposition.
Élu en 2014 après la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi, le maréchal Sissi n’a cependant pas révélé s’il comptait ou non être candidat à un second mandat lors de l’élection présidentielle prévue en mars 2018.
S’il se présente, il affrontera l’avocat défenseur des droits de l’Homme Khaled Ali, célèbre pour avoir mené une bataille judiciaire contre le régime. Khaled Ali est le premier candidat à s’être déclaré.