Les chiffres sont effarants. Le bilan du nombre de morts augmente en flèche en cette veille de Magal édition 2017. De trente (30), leur nombre est passé à 37 puis 40, selon les dernières estimations de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. Sur 133 interventions, 114 concernaient des accidents de la circulation pour 40 cas de décès.
« Cela fait longtemps qu’on n’a pas eu ce bilan. On peut dire que c’est très lourd », décline le Commandant Cheikh Tine de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. Listant les causes de l’hécatombe, il met en avant « trois (3) niveaux » que sont « les infrastructures routières, les véhicule et les conducteurs ».
25 personnes mortes dans le carnage sur l’axe Sagatta – Kébémer, les quinze autres cas de décès concernent également les accidents de la route, assure-t-il. « Le bilan a évolué entre 12 et 20 heures. A 12 heures, nous étions à 105 interventions pour 37 cas de décès, à l’heure où je vous parle nous en sommes à 133 pour 40 cas de décès », dit le Commandant Tine.
Pour prévenir ces accidents, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a déployé « un important dispositif de deux (2) échelons, un en charge des axes routiers menant à Touba et un second qui prend en compte tous les points de convergence de Touba », soutient-il par ailleurs.
Concernant les axes les plus accidentogénes, il indique que le premier identifié est la route Kébémer – Darou Mousty en passant par Sagatta avant l’axe qui part de Mékhé en passant par Pekhesse pour rejoindre Darou Mousty, puis Dakar – Diourbel ; Gossas – Touba étant le dernier axe.
Le Commandant Cheikh Tine pointe du doigt accusateur « l’état des routes, celui des véhicules et surtout le mauvais comportement des conducteurs », sur la Tfm.