XALIMANEWS : Difficile de qualifier l’acte du prévenu Ibrahima Goudiaby. Jugé hier devant la Chambre criminelle de Dakar, le mis en cause répondait des faits d’assassinat, opéré en 2011. Ce dernier a porté atteinte à la vie de sa tante en lui donnant 17 coups de couteau, rapporte l’Observateur.
Les faits se sont produit le 1 er septembre 2011 à Zac Mbao. Hélène Goudiaby, franco-sénégalaise, née le 26 janvier 1952, est retrouvée morte dans la malle de son véhicule. Les premières pistes de l’enquête mènent à Ibrahima Goudiaby, son neveu. Face aux enquêteurs, il ne tarde pas à avouer son crime, qu’il a relaté, hier, à la barre du tribunal.
Le récit est glaçant. « J’avais besoin d’argent à la veille de la Korité. Tard dans la nuit, je me suis rendu à son domicile. Je pensais qu’elle était déjà au lit, mais quand j’ai escaladé le mur, ma tante a senti une présence humaine », raconte-t-il. Il rembobine : « Elle est tombée sur moi. Là, elle a commencé à crier : Ah, c’est toi voyou ! Au voleur ! Au voleur ! Lorsqu’elle s’est approchée de moi, j’ai pris le couteau qui était sur la table à manger. Sous le coup de la peur, je lui ai asséné des coups avant de sortir de la maison ». Quelques minutes plus tard, Ibrahima Goudiaby revient sur ses pas. « Je l’ai achevée pour qu’elle ne dise pas que c’était moi. J’ai pris là-bas 40000 FCFA, un téléviseur, 2 téléphones portables », avoue-t-il.
Selon le rapport de la police, Hélène Goudiaby, a reçu au total, 17 coups de couteau et une bonbonne de gaz de 12 kilos sur la tête.
Dans son réquisitoire, le parquet a sollicité les travaux forcés à perpétuité. Délibéré, le 2 janvier 2018.