XALIMANEWS : Le directeur général adjoint de Corsair, Antoine Hulet, a magnifié la qualité des services au nouvel Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Selon lui, l’Aéroport international Blaise Diagne est digne des grands aéroports mondiaux, avec des facilités de grandes qualités pour les passagers.
«Pour Corsair, nous sommes extrêmement heureux de l’investissement très important qu’a pu faire l’Etat du Sénégal pour ouvrir ce nouvel aéroport international. De notre côté, nous investissons depuis longtemps sur cette ligne Paris-Dakar Dakar-Paris et nous sommes heureux de voir le gouvernement sénégalais investir dans les infrastructures», at-il précisé. Il trouve, d’ailleurs, que dans le domaine du voyage aérien, l’investissement de la compagnie aérienne n’est rien s’il n’y a pas, de l’autre côté, un investissement très fort des autorités dans les infrastructures aéroportuaires. Selon lui, l’Aibd est digne des grands aéroports mondiaux, avec des facilités de grandes qualités pour les passagers.
Revenant sur les disfonctionnements notés lors du démarrage des activités de l’Aibd, révèle sud quotidien, M. Hulet soutient: «bien entendu, comme tout grand projet d’infrastructures, il faut un peu de temps. Mais, je dois dire que nous sommes impressionnés par les capacités que des autorités sénégalaises ont à résoudre les petits problèmes qui pouvaient exister au départ très rapidement et à faire maintenant une prestation de qualité».
A en croire le directeur général adjoint de Corsair, même les pilotes ont reconnu la qualité opérationnelle d’un point de vue sécurité qui est sans commune mesure. «Pour les pilotes, en tant que responsables de la sécurité des passagers, on arrive dans un environnement beaucoup plus sûr, avec une qualité d’éclairage, de guidage qu’ils n’avaient pas dans l’autre aéroport», rapporte-t-il.
Toutefois, Antoine Hulet reconnait qu’il y a bien des choses qu’il faut continuer à améliorer dans la partie fret et cargo. Puisque le village cargo n’était pas prêt en décembre. Même si, ajoute-il, des solutions palliatives ont été trouvées grâce à la constitution d’un système de cargo qui permet de livrer à temps le fret pour le départ des avions, avec des camions frigorifiques pour pouvoir apporter tout ce qui est denrées périssables notamment les produits de la pêche.
Dressant le bilan de Corsair, M. Hulet a fait savoir que la compagnie a atteint un niveau de 180 mille passagers par an. Ce qui renseigne, selon lui, d’un taux de remplissage très correct par rapport au nombre de sièges offerts. «Globalement, le bilan est satisfaisant et nous espérons que la réponse continuera à être à la hauteur de l’offre sur cette ligne», a-t-il conclu.