Macky SALL et son gouvernement préparent un accueil en grande pompe du Président français Emmanuel Macron les 1er, 2 et 3 Février 2018 au moment ou notre pays connait un recul démocratique sans précédent et notre peuple vit dans la misère et la précarité absolues.
Le PDS appelle les Sénégalaises et les Sénégalais à sortir pour accueillir partout où il se rendra l’hôte du Sénégal pendant son séjour et à manifester pacifiquement leur colère et leur dégoût de Macky SALL, de son régime et de sa politique.
Le PDS demande à toutes et à tous de porter des brassards rouges, de s’habiller en rouge, d’écrire explicitement sur des pancartes leurs revendications et de défendre la plateforme des partis de l’opposition et des organisations démocratiques pour des élections démocratiques, libres et transparentes et de stopper Macky SALL qui compte sur la seule fraude électorale pour se faire réélire en 2019.
Le peuple sénégalais doit montrer, plus que jamais, dans sa diversité, qu’il est mobilisé et qu’il veut en finir avec Macky SALL et avec lui, mettre fin, notamment aux abus suivants :
– la fraude électorale
– La confiscation des cartes d’électeurs,
– le refus d’auditer le fichier électoral par des experts de l’Union Européenne et des États-Unis,
– la désignation d’un responsable politique du parti au pouvoir pour le revêtir d’un manteau de Ministre de l’Intérieur et ‘’organiser’’ les élections ;
Le Pds demande que soit désigné par le pouvoir et l’opposition un Comité de trois hautes personnalités civiles et militaires pour superviser les élections ;
– les scandales économiques et financiers du clan présidentiel qui sont autant d’occasions pour Macky Sall, sa famille et ses affidés de s’enrichir, de procéder au Blanchiment (affaires MITAL, PETROTIM, DIACK/IAAF etc.) de se livrer impunément à la concussion (Affaire BICTOGO portant sur l’exportation frauduleuse de 13 milliards CFA sous le prétexte de dédommager un complice, cheville ouvrière de l’opération dans un grossier montage cousu de fil blanc);
– L’immixtion du pouvoir Exécutif dans le fonctionnement de la Justice pour instrumentaliser les magistrats qui commencent d’ailleurs à se rebeller bruyamment (le Président de l’Union des Magistrats du Sénégal et, surtout, le magistrat Alioune Ndao, ancien Procureur Spécial de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite, retiré brutalement par affectation de la CREI et sanctionné, qui avoue publiquement, que l’Exécutif l’a sanctionné par une affectation brutale, simplement parce qu’au cours d’une information, il était aperçu que l’Exécutif, par des interventions directes, par des appels téléphoniques transmettant des ordres, lui faisait faire le ‘’sale boulot’’ qui consiste à museler les adversaires politiques de Macky Sall et les empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle (Février 2019) ; que son affectation est intervenue au moment où son enquête ayant abouti à la vacuité du dossier d’un inculpé innocent, il s’apprêtait à le classer sans suite).
– la corruption généralisée dans l’administration de Macky Sall
Le Comité Directeur fera une déclaration spéciale sur la visite de M. MACRON des quartiers de Guet Ndar et Goxou Mbaji de Saint-Louis envahis par la mer.
Fait à Dakar, le 26 Janvier 2018
Pour le Comité Directeur
Oumar SARR
Secrétaire Général Adjoint/Coordonnateur Général
Pourquoi pas lui présenter un cahier de doléances comme s’il avait la responsabilité de diriger notre pays ? Non ! La France comme tous les pays amis, doivent être alertés sur les dangers que courrait le Sénégal si l’élection présidentielle de 2019 n’était pas organisée sur des bases consensuelles . Pas d’accueil hostile , de grâce !