Après s’être félicité de la réussite de la 3e Conférence internationale de reconstitution des fonds du Partenariat mondial pour l’Education (Pme) à Dakar, le Syndicat unitaire des enseignants du Sénégal (Sudes) fait son plaidoyer pour la mise en œuvre rigoureuse d’une politique éducative pour atteindre l’horizon 2030 à travers «un financement innovant qui dépasse largement les limites des allocations budgétaires annuelles».
Passés l’euphorie et le succès dont a été couronnée la 3e Conférence internationale de reconstitution des fonds du Partenariat mondial pour l’Education (Pme) à Dakar, la semaine dernière, le Syndicat unitaire des enseignants du Sénégal (Sudes) a cru bon de rappeler au gouvernement les réalités du secteur éducatif local et ses devoirs vis-à-vis des syndicats d’enseignants. Dans un communiqué rendu public hier, le Sudes, conscient que «les dépenses d’éducation crèvent de plus en plus les budgets des ménages», reste persuadé que «plus rien ne devra être comme avant !». Amadou Diaouné et ses camarades sont d’avis que si le chef de l’Etat veut «faire du combat de l’éducation de qualité pour tous ‘’la mère des batailles’’», le gouvernement doit reprendre «sans délai» des «négociations sérieuses pour des résultats acceptables sur l’ensemble des plateformes revendicatives actuelles des syndicats d’enseignants, afin de mettre fin de façon durable au cycle de grèves récurrentes dans le secteur public d’éducation». «La mise en œuvre résolue et persévérante d’une politique éducative élaborée sur la base de l’articulation entre le Paquet, les conclusions de consensus national des concertations nationales sur l’éducation (Anef et Cnaes) et l’Odd (Objectif de développement durable) 4» ne seront pas de trop pour mettre en œuvre la «forte volonté politique» du président de la République.