XALIMANEWS : Face à la diaspora dans l’émission « Taksanu Djolof » de Mayacine Diop, Me El Hadji Diouf a passé au peigne fin les faits saillants du procès Khalifa Sall. Notamment son exclusion, et la compréhension qu’il a sur les fonds politiques et les fonds spéciaux.
Pour ce qui est du premier point, l’avocat du peuple n’y est pas allé par quatre chemins. « Ce qui m’a fait sortir de l’assemblée nation c’est ce qui est à l’origine de ma destitution dans le procès Khalifa Sall. Sur ce ils ont tout fait pour que je sois plus député à l’hémicycle en refusant d’imprimer mes bulletins pour qu’on ne vote pas pour moi pour e plus me voir. Car moi le seul souci que j’ai c’est le peuple et je ne les arrange pas et je ne vais pas accepter des complots et des malversations qu’ils mènent sur le dos du peuple sénégalais » a-t-il fait savoir au cours de l’entretien.
Poursuivant, la robe noire confie que « le prétexte qu’ils ont posé sur la table est que j’ai déjà plaidé pour l’Etat une fois donc je ne serais pas en mesure de défendre Khalifa Sall contre eux. Mais un avocat est libre de plaider pour qui il veut et pour votre information jusqu’à présent ils m’ont payé mes 2%. J’ai honte pour cet Etat »
Revenant sur le fonds du procès de Khalifa Sall, l’avocat à la cour avoue que « le Maire de Dakar n’a rien fait jusqu’ici. Et comme j’ai l’habitude de le faire et comme je suis le député du peuple je me suis levé tout seul avec zéro franc venant du Maire de Dakar pour le défendre face à ces caïmans, car tous les Maires de Dakar qui sont passés par là ont eu a bénéficier de ce caisse d’avance de Blaise Diagne en passant par Lamine Gueye , Samba Gueye, Lamine Diack, Pape Diop entre autres ont tous fait les mêmes usages que Khalifa Sall à qui on a accusé une gestion nébuleuse de ces fonds.»
Cependant, Me Eh Hadji Diouf estime que « l’Etat lui-même qui a défini les formules pour obtenir des fonds politiques. Sur ce, le gouvernement de Macky Sall en envoyant des percepteurs à la mairie de Dakar veut que les fonds politiques soient donnés au maire sous forme de reçus de riz ou de mil ».