Monsieur le Président,
Le 4 mai 2014, à l’occasion de la première édition de la fête des enfants, vous vous êtes adressé à ces derniers sous le ton de la motivation : « je suis la preuve que notre système éducatif fonctionne ».
Cette assertion est vraie, puisque, comme moi, vous faites partie de ces fils et filles du Sénégal qui, par la magie et la grâce de l’école publique, ont pu gravir les échelons de la réussite, indépendamment de leurs origines. Malheureusement, vous n’œuvrez pas à donner aux générations actuelles la même opportunité.
En effet, il n’est non plus pas exagéré de noter qu’en même temps, vous symbolisez la déchéance (pardon la décadence) de cette école publique qui a valu tant de satisfactions nationales et internationales à ce pays.
Votre rapport aux fonctionnaires est fait de mépris, de dédain, de violence et, surtout, de complexe. Il y’a deux ans, vous menaciez de radier plus de trois mille enseignants qui n’avait de tort que de revendiquer la réparation des injustices qu’ils subissent. Quel président sensé peut-il se permettre un tel comportement !
Aujourd’hui encore, vous perpétuez ce même comportement qui n’honore pas la fonction que vous incarnez et le sens de la responsabilité qui doit aller avec. Monsieur le Président, il est très préoccupant que vous ignoriez encore qu’aucun projet de développement économique et social sérieux ne peut se concevoir sans un bon système éducatif au préalable, incluant les aspects pédagogiques, infrastructurels et sociaux.
Sauver l’école Sénégalaise vaut-il moins d’attentions et d’efforts que de sauver ALSTOM ou enrichir les multinationales étrangères par nos marchés publics et la gestion calamiteuse de nos ressources naturelles ?
Monsieur le Président de la République,
– c’est le parent d’élève qui vous interpelle, puisque, contrairement à vous et beaucoup d’autres dans votre entourage, je n’ai pas profité de positions publiques pour envoyer mes enfants dans les plus grandes universités d’Amérique du Nord ou d’Europe : mes enfants sont inscrits dans les lycées publics, auxquels je crois fermement ;
– c’est l’acteur politique qui vous interpelle, conscient du rôle et de la place primordiaux de l’école dans toute œuvre de construction identitaire, sociale, économique et culturelle ;
POUR UNE FOIS, SOYEZ À LA HAUTEUR DE VOS RESPONSABILITÉS, SAUVEZ CES INNOCENTS ÉLÈVES. ILS NE MÉRITENT PAS VOTRE MÉPRIS, MAIS ONT DROIT AUX MÊMES CHANCES QUE VOS PROPRES ENFANTS.
Ousmane Sonko
Bien dit. Merci Sonko. Senghor et Diouf ont conçu et construit, par leur vision, le Système éducatif Sénégalais. Car ils croient à l’excellence et le mérite. C’est dans ces écoles publiques que Macky a étudié. Car il était éleve, étudiant et lycéen sous Senghor puis sous Diouf. Ces deux présidents, quoi qu’on puisse les reprocher, croyaient au mérite et à l’excellence. La preuve, vous ne verrez jamais un bouffon nommé ministre ou pm sous Senghor et Diouf. C’est Wade qui a jeté à la poubelle le mérite et l’excellence et débuté l’ère des nominations des ministres ou pm bouffons. Macky, Ndene Ndiaye, Farba Senghor, pape samba mboup, fada, aliou sow et tant d’autres en sont une parfaite illustration. Et puisque lou nitt namp rek leuy galleu, c’est la continuité. La genèse de tous les maux que le Sénégal vit actuellement remontent à Wade. Macky doit avoir honte de dire qu’il est formé au Sénégal et dans le même temps envoyer ses enfants à l’étranger. Il faut être conséquent dans la vie. Tout comme on ne peut pas être voleur et lancer une traque aux voleurs.
DITES NOUS TON PROGRAMME AU LIEU DE PASSER TON TEMPS DERRIERE LE PRESIDENT QUI N A PAS TON TEMPS .
KOUY FENE BEU DIEUL AM REW DANGA FENE BEU TALKO .
MA QUESTION EST SIMPLE : ETANT IBADOU EST CE QUE TU RECONNAISSES LES TARKHAS
Diola, tu es serieux la ? quel ingare !
Tu n’es pas Diola. Un diola réel n’est pas con comme toi, il a du bon sens. Tu un mouton, tout comme Mackarina.
Excellent Sonko comme toujours. Digne fils du pays !
Macky sall ne repondra pas
Qu’il réponde ou pas, le débat d’idées est posé.
Il n’a pas l’envergure intellectuelle de Senghor ou Wade ou Idrissa Seck ou la sagesse de Diouf pour affronter un débat d’idées. Il n’en a pas les moyens et qualités intrinsèques ni un bagage professionnel pour affronter un noble débat d’idées. Pour à cause de cela qu’il se tourne vers la brutalité, les fraudes électorales, les emprisonnements massifs jamais vu dans notre histoire, le recul démocratique jamais vu dans notre histoire pour convaincre. Mais le Peuple du Sénégal fera face pour corriger cette lourde erreur accidentelle de son histoire en tant que pays.
Pourquoi ces lettres ne sont pas envoyées à l adresse de Macky Sall?
N est Il pas temps de faire la politique autrement au Sénégal ?
Il est vrai que les élections présidentielles sont la ,mais ça ne justifie pas autant de subjectivité .
Dites aux gens comment régler ce problème qui date des ajustements structurels ,des ordres de la banque mondiale.On est tous responsables,on a accepté Et on a aussi choisi de sortir nos enfants de ces écoles publiques au lieu de se battre pour régler les problèmes .
On est individualiste,l intérêt du Senegal ne nous concerne pas .
Aujourdhui ,l école est privatisée,la sante Et la sécurité .Ca passe inaperçu car chacun essaie de trouver son propre chemin pour régler ces manquements.
Le sénégalais ne connaît pas l intérêt général Et attend que Tout soit règle par d autres.
Wa Salam
Vous êtes un véritable misérable avec vos pauvres misérables commentaires qui en disent long sur votre état de pauvre misérable.
Que ce serait beau si chaque africain pouvait vivre toute sa vie sans avoir la triste occasion de découvrir que des africains du model de Macky Sall existent parmi nous. Malheureusement, en 2012 l’occasion (malheureuse) a permis aux sénégalais de découvrir que de pareils apatrides vivent parmi nous.
NORMALE.! PRESIDENT PAR DEFAUT