Le principe de base en économie, l’offre et la demande déterminent le prix d’équilibre. Cette règle s’applique dans tous les domaines et le secteur immobilier n’échappe pas à la logique. Si le principe est viole, il y’a un surplus (avantage aux locataires) ou déficit (au profit des propriétaires ou investisseurs). Vu l’emplacement stratégique de la capitale, la stabilité politique et sociale du pays et le climat favorable en théorie aux affaires, le Sénégal constitue l’eldorado des investisseurs locaux, africains, arabes et asiatiques. Ce soudain intérêt relève t’il d’une situation économique favorable du pays ou juste une spéculation ? La croissance économique d’un pays se mesure par le Produit Intérieur Brut et l’impact réel (changement positif) sur la vie quotidienne des populations. Les principales composantes du PIB : Consommation+Investissements prives et publics+ Import–Exports sont très relatifs en termes quantitatifs. Le chômage, l’inflation, les délestages, l’inondation des produits étrangers et la valeur de notre CFA sont des contraintes défavorables à la hausse du PIB.
La demande locale liée a’ l’achat, la vente et la location de biens immobiliers est très limitée a la classe aisée (-/+.05% de la population) ou expatriée (+/-2%). La majorité les gorgolous (+/-90%) ont des besoins urgents à résoudre et à combler comme la dépense quotidienne et l’entretien de la famille. La colocation et le regroupement familial sont des s
Le boom immobilier à Dakar: réalité économique ou juste spéculation? Par Harouna Hanne
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