XALIMANEWS : Dans un communiqué rendu public hier, la ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), la rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et Amnesty international Sénégal condamnent fermement l’usage inapproprié des grenades lacrymogènes par la police lors des opérations de maintien de l’ordre, livre les Echos.
Ces organisations des droits de l’homme rappellent qu’« un établissement scolaire élémentaire de Dakar a reçu des grenades lacrymogènes le vendredi 9 mars 2018, lorsque la police dispersait une manifestation de l’opposition au centre-ville de Dakar. Un autre établissement scolaire élémentaire, situé à Mbacké dans la région de Diourbel, a reçu les mêmes répression par la police d’une grève des élèves d’un collègue d’enseignement public de la ville le 12mars ».
Poursuivant, elles notent la gravité de ces actes. « L’usage des grenades lacrymogènes dans les établissements scolaires élémentaires présente de graves dangers pour la santé de la vie des enfants ».
Dès lors Seydi Gassama et Cie « appellent la police à s’abstenir de tout usage abusif et inapproprié des grenades lacrymogènes lors des opérations de maintien de l’ordre, en particulier lorsque les théâtres d’opérations se situent à proximité des établissements d’enseignement préscolaire et élémentaire qui accueillent de très jeunes enfants », relate le journal.