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Omar Gueye Président du Conseil Rural de Sangalkam, membre du Pds s’est prononcé sur le débat concernant la candidature de Maitre Wade dans l’émission DIANOBI du 31 Octobre 2010. Au micro de Ndiaya Diop, Il a également livré ses impressions sur l’avenir politique d’Idrissa Seck, ses relations avec Karim Wade, sur le projet de dévolution monarchique du pouvoir … Les différentes étapes de l’entretien
Sur le débat concernant la candidature de Maitre Wade en 2012
Quand tu as une fonction dans le parti, que tu sois un élu local ou un député tu as le devoir de te prononcer sur les problèmes du parti. Le PDS appartient à tout le monde. IL n’appartient ni à une personne ni à un clan ni à une famille. Il appartient à tous ceux qui y militent et ils ont tous droit à la parole. Donc de ce point de vue, par rapport à cette situation la question est de savoir si on doit attendre Décembre 2011, que le conseil constitutionnel publie la liste des candidats et qu’on s’entende dire que Maitre Wade ne fait pas parti de la liste des candidats ? Ça serait très grave. Cette éventualité est à prendre en compte, il ne faut pas l’occulter. Nous avons fait récemment une réunion à Sébikotane avec des responsables de haut niveau du département, cette question y a été évoquée. Il ne faut plus l’occulter.
Appel de Maitre Mbaye Jacques Diop pour qu’Idrissa Seck s’implique davantage dans le parti.
Idrissa Seck est plus impliqué dans le PDS que Maitre Mbaye Jacques Diop. Ce dernier le sait pertinemment. Il y’a juste qu’Idrissa seck n’acceptera jamais certaines déviations dans son parti. Premièrement, Il n’acceptera jamais de se faire tuer politiquement. Deuxièmement, il n’acceptera jamais que le pouvoir soit dévolu d’aucune autre façon que la façon démocratique. Il faut que les sénégalais le sache. Il n’acceptera pas d’appuyer une quelconque dévolution monarchique du pouvoir. ( …) Il faut savoir ni Idrissa Seck ni le PDS n’accepteront une dévolution monarchique du pouvoir. Le mot « démocratique » du Parti Démocratique Sénégalais a un sens. Nous voulons que la démocratie soit la règle de dévolution du pouvoir et nous allons nous battre pour cela.
Candidat du PDS
Ce n’est pas une question de personne. Tout sénégalais investi par les militants du parti pourra valablement diriger le Parti. D’ailleurs c’est ce qui explique que des militants demandent à ce que des primaires soient organisés. Et c’est ce qui est normal. Cela se fait dans tous les pays respectables. (…) Ce débat sera accepté dans le parti. Il n’y a pas d’autres issus. Prenez l’exemple de la déclaration d’Abdou Fall qui a fait une analyse objective et lucide. Un homme politique comme Idrissa Seck qui a été deuxième lors de la dernière élection présidentielle ne peut pas être négligé. C’est absurde que de penser qu’on peut le détruire. Les sénégalais ne l’accepteront pas.
La nomination d’un directeur de campagne
Je ne parlerai pas du directorat de campagne d’un candidat hypothétique parce qu’il n’y a pas encore de candidature officielle. J’invite notre parti et ses alliés à examiner, avec courage, le risque qu’il y’a de voir le conseil constitutionnel invalider la candidature de Maitre Wade le 18 décembre 2011. C’est une question sérieuse d’autant plus que pour la première fois au Sénégal se pose la question de la validité d’une candidature à quelques mois des élections. C’est le débat de fond qu’il faut poser et qu’Idrissa Seck a déjà posé. IL ne faut pas l’occulter. (…)
L’élection présidentielle c’est du sérieux. Le parti avec ses instances doit prendre en charge cette question. Ce n’est pas de cette manière qu’on parviendra à régler les problèmes. Il ne s’agit pas de faire du suivisme. Nous sommes en 2010, dans un parti démocratique. Les instances n’ont pas parlé de cette candidature. On doit évoluer sur le plan démocratique. Maitre Wade a beaucoup de mérite. Il a combattu pendant 26 ans. Il a beaucoup fait pour l’enracinement de la démocratie au Sénégal. C’est indéniable. Mais Maitre Wade n’est pas un Dieu ni un surnaturel. Nous sommes dans un contexte où il y’a un risque. Il faut une réorganisation du parti. Maitre Wade n’est pas éternel.
Défaut de responsabilités des anciens de Rewmi dans le gouvernement
Ce ne sont pas les postes qui sont importants. Notre conviction est que nous sommes derrière un homme politique de valeurs qui, s’il est quatrième président du Sénégal, fera avancer ce pays, dans tous les domaines. On ne travail pas pour avoir des postes. Ce sont les intérêts des sénégalais qui nous préoccupe. Le plus important est que les préoccupations des sénégalais soient résolues. C’est sur cela qu’Idrissa Seck travail. Il a fait récemment des contributions et on voit, par exemple, que sa proposition sur la relance de l’énergie commence à être prise en compte. C’est cela le plus important.
Sur l’avenir politique d’Idrissa SECK
Idrissa Seck a un avenir politique radieux. La preuve, il suffit qu’il bouge pour que tout le monde parle de lui. Cela veut dire qu’il demeure l’espoir de beaucoup de sénégalais pour sortir le pays des difficultés. Et ces sénégalais sont nombreux. Le nombre qui a voté pour lui en 2007 a augmenté et les jours à venir nous édifieront. (…)Il reviendra à Idrissa SECK de déclarer sa candidature. Ce ne sera pas à moi de le faire. Il faudra que l’on soit patient. Il parlera le moment venu. Ce qui est constant est que beaucoup de sénégalais ont confiance en lui et souhaitent le voir à l’œuvre pour la satisfaction des intérêts des sénégalais.
Relation Karim Wade-Idrissa Seck après que ce dernier a traité Maitre Wade d’ancien spermatozoïde et futur cadavre
Je n’ai jamais abordé cette question avec Idrissa Seck. Vous-même vous êtes ancien spermatozoïde et futur cadavre de même que moi-même. Donc ce n’est pas cela le problème. Ce débat n’intéresse pas les sénégalais. Ce qui intéresse les sénégalais est que leurs problèmes soient réglés. Et c’est sur cela qu’Idrissa Seck travail. Il faut qu’on arrête d’aborder des questions de personnes au moment où le pays souffre.
Omar Gueye Président du Conseil Rural de Sangalkam, membre du Pds s’est prononcé sur le débat concernant la candidature de Maitre Wade dans l’émission DIANOBI du 31 Octobre 2010. Au micro de Ndiaya Diop, Il a également livré ses impressions sur l’avenir politique d’Idrissa Seck, ses relations avec Karim Wade, sur le projet de dévolution monarchique du pouvoir … Les différentes étapes de l’entretien
Sur le débat concernant la candidature de Maitre Wade en 2012
Quand tu as une fonction dans le parti, que tu sois un élu local ou un député tu as le devoir de te prononcer sur les problèmes du parti. Le PDS appartient à tout le monde. IL n’appartient ni à une personne ni à un clan ni à une famille. Il appartient à tous ceux qui y militent et ils ont tous droit à la parole. Donc de ce point de vue, par rapport à cette situation la question est de savoir si on doit attendre Décembre 2011, que le conseil constitutionnel publie la liste des candidats et qu’on s’entende dire que Maitre Wade ne fait pas parti de la liste des candidats ? Ça serait très grave. Cette éventualité est à prendre en compte, il ne faut pas l’occulter. Nous avons fait récemment une réunion à Sébikotane avec des responsables de haut niveau du département, cette question y a été évoquée. Il ne faut plus l’occulter.
Appel de Maitre Mbaye Jacques Diop pour qu’Idrissa Seck s’implique davantage dans le parti.
Idrissa Seck est plus impliqué dans le PDS que Maitre Mbaye Jacques Diop. Ce dernier le sait pertinemment. Il y’a juste qu’Idrissa seck n’acceptera jamais certaines déviations dans son parti. Premièrement, Il n’acceptera jamais de se faire tuer politiquement. Deuxièmement, il n’acceptera jamais que le pouvoir soit dévolu d’aucune autre façon que la façon démocratique. Il faut que les sénégalais le sache. Il n’acceptera pas d’appuyer une quelconque dévolution monarchique du pouvoir. ( …) Il faut savoir ni Idrissa Seck ni le PDS n’accepteront une dévolution monarchique du pouvoir. Le mot « démocratique » du Parti Démocratique Sénégalais a un sens. Nous voulons que la démocratie soit la règle de dévolution du pouvoir et nous allons nous battre pour cela.
Candidat du PDS
Ce n’est pas une question de personne. Tout sénégalais investi par les militants du parti pourra valablement diriger le Parti. D’ailleurs c’est ce qui explique que des militants demandent à ce que des primaires soient organisés. Et c’est ce qui est normal. Cela se fait dans tous les pays respectables. (…) Ce débat sera accepté dans le parti. Il n’y a pas d’autres issus. Prenez l’exemple de la déclaration d’Abdou Fall qui a fait une analyse objective et lucide. Un homme politique comme Idrissa Seck qui a été deuxième lors de la dernière élection présidentielle ne peut pas être négligé. C’est absurde que de penser qu’on peut le détruire. Les sénégalais ne l’accepteront pas.
La nomination d’un directeur de campagne
Je ne parlerai pas du directorat de campagne d’un candidat hypothétique parce qu’il n’y a pas encore de candidature officielle. J’invite notre parti et ses alliés à examiner, avec courage, le risque qu’il y’a de voir le conseil constitutionnel invalider la candidature de Maitre Wade le 18 décembre 2011. C’est une question sérieuse d’autant plus que pour la première fois au Sénégal se pose la question de la validité d’une candidature à quelques mois des élections. C’est le débat de fond qu’il faut poser et qu’Idrissa Seck a déjà posé. IL ne faut pas l’occulter. (…)
L’élection présidentielle c’est du sérieux. Le parti avec ses instances doit prendre en charge cette question. Ce n’est pas de cette manière qu’on parviendra à régler les problèmes. Il ne s’agit pas de faire du suivisme. Nous sommes en 2010, dans un parti démocratique. Les instances n’ont pas parlé de cette candidature. On doit évoluer sur le plan démocratique. Maitre Wade a beaucoup de mérite. Il a combattu pendant 26 ans. Il a beaucoup fait pour l’enracinement de la démocratie au Sénégal. C’est indéniable. Mais Maitre Wade n’est pas un Dieu ni un surnaturel. Nous sommes dans un contexte où il y’a un risque. Il faut une réorganisation du parti. Maitre Wade n’est pas éternel.
Défaut de responsabilités des anciens de Rewmi dans le gouvernement
Ce ne sont pas les postes qui sont importants. Notre conviction est que nous sommes derrière un homme politique de valeurs qui, s’il est quatrième président du Sénégal, fera avancer ce pays, dans tous les domaines. On ne travail pas pour avoir des postes. Ce sont les intérêts des sénégalais qui nous préoccupe. Le plus important est que les préoccupations des sénégalais soient résolues. C’est sur cela qu’Idrissa Seck travail. Il a fait récemment des contributions et on voit, par exemple, que sa proposition sur la relance de l’énergie commence à être prise en compte. C’est cela le plus important.
Sur l’avenir politique d’Idrissa SECK
Idrissa Seck a un avenir politique radieux. La preuve, il suffit qu’il bouge pour que tout le monde parle de lui. Cela veut dire qu’il demeure l’espoir de beaucoup de sénégalais pour sortir le pays des difficultés. Et ces sénégalais sont nombreux. Le nombre qui a voté pour lui en 2007 a augmenté et les jours à venir nous édifieront. (…)Il reviendra à Idrissa SECK de déclarer sa candidature. Ce ne sera pas à moi de le faire. Il faudra que l’on soit patient. Il parlera le moment venu. Ce qui est constant est que beaucoup de sénégalais ont confiance en lui et souhaitent le voir à l’œuvre pour la satisfaction des intérêts des sénégalais.
Relation Karim Wade-Idrissa Seck après que ce dernier a traité Maitre Wade d’ancien spermatozoïde et futur cadavre
Je n’ai jamais abordé cette question avec Idrissa Seck. Vous-même vous êtes ancien spermatozoïde et futur cadavre de même que moi-même. Donc ce n’est pas cela le problème. Ce débat n’intéresse pas les sénégalais. Ce qui intéresse les sénégalais est que leurs problèmes soient réglés. Et c’est sur cela qu’Idrissa Seck travail. Il faut qu’on arrête d’aborder des questions de personnes au moment où le pays souffre.
‘Omar Gueye, Président du Conseil Rural de Sangalkam avec Ndiaya Diop de Sud fm dans l’émission Dianobi
trasncription service communication Idrissa seck
Messieurs, dames de la cellule de communication en tant que membres d’un parti qui se réclame du libéralisme travailliste il vous faut apprendre à conjuguer le verbe travailler au plus vite. On ne dit pas « On travail » Idrissa travail » ou y « travail » mais travailLLE. Cela n’a l’air de rien mais on attend d’une cellule qui épaule un aspirant à la magistrature suprême de l’excellence. Vous donnez raison à tous ceux, nombreux, qui pensent que Idy c’est du vent et derrière lui: le néant.
Wa salam
chers frere babacar tu ne crois pas si bien dire ydi c est du vent ;tu le rend encore plus indispensable ;puisque sans le vent on tous mort .vive ydrissa ca kaw ca kanam et sacre, babacar (kemane gueu)
Merci Monsieur Gueye d’avoir compris l’enjeu. Idrissa Seck n’est pas compris et pourtant il a évoqué la question la plus importante de l’histoire du pds. Il y’a un risque énorme sur la tête du pds. J’espére que les militants auront le courage d’affronter la famille Wade
Les militants PDS d’avant alternance étaient tellement courageux que je ne comprends pas pourquoi ils sont aussi frileux en ce moment. Wade n’est pas éternel il a 87 ans on ne peut pas construire un avenir avec une personne de cet age. Dites moi qui a vu une entreprise ou même un foyer géré par un homme de cette age. Quand j’enttends des gens dirent que Wade est le candidat idéal je me dis que le ridicule ne tue pas dans ce camp.
Ayons le courage de parler de l’après wade et de suite, Les militants du PDS ont tout donné à wade, c’est lui qui leur doit mais pas eux ne lui doivent plus rien.