De Cœur Et Conscience Pour Le Bien Du Senegal ! Par Makkane

J’ai choisi de faire exception à l’expression consacrée : en âme et conscience, en foi à notre croyance Adamique pour jurer de nos convictions.
Humain et par respect du divin, on doit être plus humble en prêtant serment de la chair temporaire et périssable, mais de responsabilité certaine.
Mon silence prolongé, n’était pas une attitude d’indifférence, mais de patience et d’écoute pour se soustraire des polémiques inutiles.
Selon Jacques Salomé, communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire, mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.
Surtout, instruit à rester dans le temps de l’action par un leader ancré sur le champ des réalités palpables, célébrant le culte du résultat.
Que Dieu nous préserve ce souffle de la constance dans les gestes patriotiques et progressistes.
Il y a toujours une bonne raison de ne pas « hurler avec les loups » dans une agitation démagogique et opportuniste.
Nous vivons un contexte mondial assez spécial, préparer le Sénégal de demain requiert du sérieux et l’engagement sans réserve des élites et du peuple.
Le seul critère d’appréciation idéologique des acteurs politiques est désormais leur pratique individuelle, personnelle au regard des valeurs que sont: l’intégrité, la sincérité et la probité.
Parce que les partis ne sont plus formateurs, les barrières partisanes n’ont plus de valeur dans la considération du bon compagnonnage politique.
De la gauche, il n’existe plus que la phraséologie ; sa disparition a permis aux extrémismes populistes de droite de faire irruption et aux radicalismes religieux de prospérer.
L’expérience historique a démontré qu’à chaque fois que les démocraties s’affaiblissent et s’affaissent, c’est la barbarie qui s’en suit, ouvrant la porte à des boucheries entre peuples et Nations.
La guerre commerciale entre les grandes puissances a déjà commencé qui va installer le monde dans une guerre froide tout court.
Les hostilités ouvertes sur fond d’expulsions mutuelles de diplomates augurent d’une défiance plus grande, et toujours la nature veut que l’on sait quand cela commence, mais on ne sait jamais comment et quand cela va finir.
L’Afrique doit construire et consolider ses espaces sous régionaux et régionaux pour se prémunir des dégâts collatéraux et se donner les pouvoirs politiques de refuser d’être un enjeu de partage et d’influence.
La Russie et la Chine se sont donné sous nos yeux des pouvoirs forts, des leaders de longue durée à travers des scrutins propres à leurs Constitutions.
L’étouffement non souhaité de la démocratie les mettra à l’abri des risques d’instabilité, offrant une cohésion dans les crises internationales à caractère économique ou militaire.
La bouillonnante instabilité au Moyen Orient, au Venezuela et nombreux pays de l’Afrique, autorise à croire que les démons fauteurs de guerre d’hier sont encore présents aujourd’hui.
Des forces antagoniques se meuvent dans le monde, à l’insu des sociétés très préoccupées à trouver des solutions à leurs contradictions internes.
Le printemps arabe a prouvé ce que les avancées technologiques peuvent servir pour une mobilisation des masses dans les limites d’une spontanéité diffuse. Aucune alternative crédible de cohésion politique ne peut provenir des réseaux sociaux, sans une organisation concertée, qui ne soit pas de manipulation.
L’anarchie ne peut jamais accoucher d’une démocratie apaisée.
Refuser les agressions contre la République, respecter et faire confiance à l’Institution judiciaire est une obligation citoyenne.
Nous saluons le courage de nos fonctionnaires, magistrats et militaires qui ont su toujours se mettre au-dessus de la mêlée.
Les trois dimensions du Développement étant : Démocratie, Défense, Diplomatie ;
Nous leur devons cette fierté de vivre dans un Sénégal sans égal dans sa sous région.
Les gesticulations et démonstrations musculaires des ambitieux délateurs, ne peuvent pas impressionner les millions de sénégalais convaincus de la pertinence des options du Chef de l’Etat.
Le Sénégal est assurément un pays en mouvement ; le nier c’est faire dans la niaiserie.
En trois années d’exécution du Plan Sénégal Emergent, notre pays subit des transformations en profondeur, équilibrées et vécues dans toutes les régions.
Aucun secteur de la vie nationale n’est laissé en rade.
Voir, c’est croire, fermer les yeux sur des faits positifs palpables, c’est déchoir la raison de son pouvoir noble d’une quête d’un savoir où asseoir la vérité et la sagesse.
En toute bonne foi je le dis : une démocratie normale ne peut plus se vivre sans d’énormes prérogatives et capacités données à l’Etat pour protéger la société.
Ce n’est plus l’époque où les groupes organisés, associations ou syndicats s’érigent en contre pouvoir, s’opposant aux excès de la force publique.
De simples individus assis dans le confort de leurs salons avec tablette, IPhone, peuvent manipuler l’information, altérant la crédibilité du débat public.
La démocratisation de l’information par les moyens technologiques a offert à l’ignorant comme au savant, au représentatif comme au solitaire, un pouvoir égal d’accès à l’espace public.
Le préalable de la réflexion n’est plus une obligation d’usage d’auto censure pour la prise de la parole, les mercenaires de toutes catégories ont la dragée haute.
La société est saturée de discours marginaux, le faux et le superficiel inondent les réseaux au point de banaliser l’officiel et l’essentiel.
Un grand malaise assiège les esprits d’honnêtes citoyens, écartelés entre la pertinence des résultats délivrés par le pouvoir et les cris douloureux de groupes mafieux, soucieux de préserver leurs intérêts occultes.
Une opposition infiltrée par la meute déloyale acquise aux démons, est prête à faire subir au Sénégal l’enfer de la discorde et la violence, aux seules fins d’affaiblir notre pays en vue de détourner ses nouvelles ressources.
La botte secrète de la bête immonde transparait dans les faits et gestes crapuleux de quelques agitateurs, connus pour leur légèreté et opacité.
L’activisme des  » Y’ en a marriste », en République Démocratique du Congo est encore récent dans nos mémoires.
Poupées des forces occultes dans le monde, activistes non identifiables, ils sont d’un gauchisme radical mercenaire !
Le coup de couteau au dos intenté au Sénégal par lettre déloyale secrète, signée du député douteux Amadou Lamine Diallo; les sorties aux allures de revanches des vieux zombies, anciens chefs « révolutionnaires » ayant transféré leur passion de jeunesse trahie du « Grand Soir » dans les couloirs et coussins douillets des institutions internationales et qui refusent la retraite digne; doivent maintenir l’intelligence des patriote en alerte.
Les propos haineux et mensongers de l’ancien maire de Thiès, notre picsous national, conjugués aux manœuvres sous marines du vieux lièvre promoteur de son fiston, sont autant de signes avant-coureurs d’attaques continues et coordonnées contre notre pays.
Que dire des blogueurs bogus à la recherche d’un buzz, devenus des filets de transmission d’anciens banquiers, ayant trempé à toutes les combines et combinaisons financières qui ont retardé le Sénégal ?
La fièvre du pétrole a dispersé le virus des appétits incandescents et les indécents charlatans du gangstérisme international proposent leurs potions enivrantes à tous ceux qui ont perdu espoir de gagner la confiance des électeurs sénégalais.
Soyons vigilant et prêt à opposer toute la force de la Loi aux traitres à la Patrie !
C’est une décennie cruciale pour le Sénégal, un impératif pour notre peuple de réunir les conditions idéales de rassemblement des patriotes pour l’émergence.
Nous ne l’ignorons pas, le Président Macky Sall en est très conscient, des corrections sont à apporter au sein de notre propre galaxie partisane.
Il y a des démons parmi nous, car ils sont nombreux les cadres intermédiaires, des responsables dont les comportements tranchent nettement avec les objectifs de développement, de la bonne gouvernance et l’équité.
L’Alliance pour la République et notre Coalition Benno Bokk Yakaar ne doivent pas être perçues comme des cavernes où viennent se cacher des truands et voleurs de la République qui politisent leur délinquance par la perversion de la conscience citoyenne.
Les Serviteurs de l’Etat cités dans des indélicatesses, doivent par loyauté au pays et au Président de la République, se mettre à la disposition de la justice pour se faire innocenter ou payer de leur culpabilité.
Le contexte mondial est assez complexe qui requiert un sursaut des peuples d’Afrique sinon de subir un troisième revers de l’Histoire.
Après les longues nuits de l’esclavage et la colonisation, une marginalisation à haute teneur d’exploitation des ressources humaines et matérielles.
Le Président Macky Sall, profondément attaché à trouver des réponses appropriées aux besoins des populations a soumis son administration au rythme jamais égalé de réalisations et innovations.
La Déclaration de Politique Générale de forte tonalité, faite par le Premier Ministre le 05 décembre 2017 devant la Représentation Nationale a donné direction et motivation pour un éveil des consciences.
Réveiller la fibre patriotique de nos compatriotes est une mission; les convaincre et les entrainer à l’idée que nous pouvons accomplir en peu de temps des bonds qualitatifs, sans rien renier de leurs croyances, leurs libertés individuelles et publiques.
L’objectif est de pouvoir mobiliser toutes les forces vives : jeunes, vieux, hommes, femmes, citadins et ruraux, autour du Projet unique d’une émergence qui nous éloigne de la pauvreté et les violences dans un monde en pleine mutation.
Le Sénégal est pour tous, refusons qu’il soit défiguré !

Washington D.C, 30 mars 2017

Par MAKKANE
*Porte Parole APR/Etats-Unis