XALIMANEWS : La marche nationale des enseignants du G6 n’a pas eu lieu ce matin. Elle a été interdite par le préfet de la ville de Ziguinchor qui a brandit la cause de troubles à l’ordre public.
En lieu et place d’une marche les enseignants se sont retrouvés dans l’enceinte du lycée Djignabo quadrillé par les éléments du GMI. Face à l’important dispositif sécuritaire mise en place par les autorités, ils ont montrés leur colère et décident de répliquer.
Selon le secrétaire du SELS/A cette situation est anormale : « on a été impressionné par ce dispositif, c’est comme si on était en état de guerre. Tout à l’heure j’ai eu une altercation avec le commandant, qui nous a demandé de circuler, je lui ai opposé un niet catégorique, parce que nous sommes dans notre lieu de travail. Ils ont l’effectif nécessaire pour encadrer cette marche. Ils vont nous tuer, car nous aurons les mains sur le cœur où les mains derrière le dos. Nous continuerons le combat », a réagi Abdou Faty sur les ondes de la Rfm.
Les enseignants voient cette interdiction comme une provocation on promit de faire face. Saourou Sène du SAEMS déclare : « ce que j’ai vu aujourd’hui en termes de policiers, armés jusqu’aux dents, je considère que la moitié de ces éléments pouvaient encadrer la marche. C’est seulement parce qu’ils n’ont pas d’arguments qu’ils utilisent la force. Le gouvernement est en train d’user de cette force. Mais nous ferons face » dixit-il.
Selon la même source des affrontements entre enseignants et forces de l’ordre s’en sont suivis, et il y a eu des blessés.
Les enseignants comptent mener leur combat jusqu’à obtention de leur gain de cause.
pourquoi manifester ? VOUS AVEZ PARALYSER L ECOLE .DONC POURQUOI VOUS NE RESTEZ PAS CHEZ VOUS APRES AVOIR REFUSER LA PROPOSITION DU PRESIDENT. DIAROUL DIAMBAR LO GREVE BI KESSER DOY NA MO GUEUNE AY BLESSE
tu ne comprends rien d’une lutte syndicale, alors demeure à l’ètat sauvage et laisse les humains aspirer au meilleur.