XALIMANEWS : Dans une correspondance intitulée : « Se taire serait manqué de loyauté », Thierno Lo marque son désaccord face au projet de loi sur le parrainage.
« Quand la situation est sérieuse il faut l’aborder avec sérénité afin que les meilleures décisions soient prises. Oui je suis un allié de la majorité présidentielle donc j’ai un devoir de loyauté vis à vis de mes alliés et des sénégalais. Loin de moi l’idée de parler pour plaire mais par devoir car ce pays nous appartient tous et nous a tout donné. Nous n ‘avons pas besoin de ce climat délétère que rien ne justifie », a-t-il indiqué.
Il poursuit : « nous avons dans un élan démocratique voté et adopté une nouvelle Constitution qui s’impose à tous. Voilà que certains veulent la modifier et d’autres la conserver. Je dis haut et j’assume que la Constitution issue du référendum, au-delà de régler la durée du mandat du Président a verrouillé tout ce qui touche à l’élection présidentielle. Le Président de la République est le garant de la sécurité des biens et des personnes. Nul ne doit le pousser à l’affrontement. Nous n’avons pas besoin de ce parrainage pour réguler le jeu démocratique car les sénégalais qui ont le droit de validation sont matures et sauront faire le bon choix le moment venu ».
Et comme ce sont eux qui ont le dernier mot, dixit-il, il faut maintenir le statu quo pour cette élection de 2019 et peaufiner la réflexion.
« Une loi votée sous les jets de grenades lacrymogènes n’est pas bonne et est loin d’une avancée démocratique. Elle ne sera pas acceptée et son application sera très difficile. Elle va plonger notre pays dans des contestations multiples. Le parrainage va discréditer le Conseil constitutionnel qui va rejeter plusieurs listes car elles vont être confectionnées avec toutes les anomalies possibles pour ouvrir des conflits pouvant perturber l’élection elle-même », souligne le Président de l’Alliance pour la Paix et le Développement APD Et de la Coalition Adiana.
A cet effet, il appelle le chef de l’Etat à retirer le projet.
« Je m’adresse d’abord à mon allié le Président Macky Sall qui est le maitre du jeu et que son calendrier n’a pas permis de me rencontrer car il était prévu de retirer ce projet de loi et de continuer le dialogue avec toutes les forces vives. A mes compatriotes, je demande de taire les menaces et les surenchères afin que la tension baisse et que les facilitateurs jouent leur partition. Je demande à tous ceux qui ont des entrées dans les maisons religieuses d’aller expliquer aux guides spirituels qu’ils ont le devoir de s’impliquer afin d’éviter toute confrontation inutile. Il est indéniable de trouver une solution contre la pléthore de candidatures intempestives. Mais la solution ne peut se faire que dans la concertation entre contradicteurs qui se respectent dans l’intérêt exclusif du Sénégal et de l’intérêt général. Je prie le Seigneur pour que ceux qui se nourrissent de violence ne puissent prospérer dans notre cher Sénégal dont la classe politique toute entière doit tout faire pour que notre pays continue d’être un modèle de démocratie avancée, dans la stabilité et la quiétude »,conclut-il. .
TOUT LE MONDE SAIT LE BUT DE CETTE OPPOSITION ,ELLE VEUT VEUT SEULEMENT DE TROUBLES MAIS LE PARRAINAGE NE L’INTRESSE PAS ,PEUT ETRE POUR SEMER DE TROUBLES AU NOM DE KARIM WADE ET SES MOUTONS
Réfléchissons. Si l’intelligence pouvait servir à certains pour quelque chose, la seule question qu’ils devaient se poser c’est pourquoi il y a eu référendum et modification de la Constitution, en 2016, par Macky Sall. Oublions le fait qu’il y a des raisons non avouées, et qui ne le seront jamais, les seules raisons sur lesquelles la communication de Macky Sall a tympanisé les sénégalais, c’est que Wade ayant passé tout son règne à tripatouiller la constitution, Macky veut faire en sorte qu’i ne soit plus possible de la modifier. Voilà les raisons que mille médias ont tenté de sertir dans le cerveau de tout sénégalais. Macky Sall avait même tenté, pour rappel, d’étendre l’intangibilité, l’impossibilité de modifier, à la laïcité.
Après cela, même si c’est avec les inscrits de 1213 bureaux de vote fictifs qu’il a fait passer les modifications, on s’est quand même dit qu’on s’est retrouvé, contre mauvaise fortune bonne foi, avec une constitution qu’il ne sera plus possible de tripatouiller. Seulement deux ans après, le même Macky nous revient pour dire qu’il va la modifier par un vote à l’assemblée. Si ceci n’est pas une insulte à l’intelligence des sénégalais, mais comment va t on l’appeler ?