Aïssatou Diop Fall perd son Weekend à 100 millions

100 millions de francs. C’est le montant que Aïssatou Diop Fall réclamait au journal « Week-end magazine » du groupe Avenir communication qu’elle poursuivait pour diffamation. Cette somme, l’ex-directrice des programmes de Walfadjri ne l’aura pas, à moins qu’une autre juridiction, la Cour d’appel où son avocat compte déposer un recours, ne lui donne gain de cause et accède à sa demande. En effet, le juge de première instance sur qui, elle comptait pour pouvoir laver son honneur, l’a déboutée.

Pour rappel, Aïssatou Diop Fall a trainé en justice ses confrères de week-end magazine, lequel, dans sa livraison n°117 de la semaine du 8 au 14 mai dernier, « Weenk-end magazine » publiait un article intitulé : « Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux ». Un article jugé diffamatoire par Aïssatou Diop Fall qui avait servi une citation à l’auteur de l’article et à Pape Samba Diarra, directeur de publication du magazine précité.

Selon les termes de la citation, il est écrit : « l’ex-directrice des programmes de Walf-Tv a commis le délit de rupture abusive de contrat en quittant son poste au sein du groupe de presse Wal Fadjri. L’ancienne animatrice de l’émission dominicale Sortie, journaliste aux dreadlocks peroxydes, a quitté la direction des programmes de Walf-Tv pour occuper les mêmes fonctions à la Rdv en catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur. En quittant Walf-Tv pour la Rdv, Aïssatou Diop Fall n’a ni démissionné, ni déposé un préavis auprès de Sidy Lamine Niass. Du coup, son ex-employeur estime que la journaliste est en flagrant délit de faux ».

Autant d’écrits jugés diffamatoires par la plaignante et que Pape Sambaré Ndour, auteur de l’article a reconnus, lors du procès tenu le 26 octobre dernier. Le journaliste avait toutefois, précisé qu’il n’a pas voulu nuire à la plaignante mais avait voulu porter une information à l’attention du public.

Corroborant les propos de son reporter, Pape Samba Diarra avait soutenu qu’ils ont même tenté de joindre Aïssatou Diop Fall mais celle-ci a refusé de leur donner sa version des faits. Ce qui fait, dit-il, qu’ils se sont également référés à une interview qu’Aïssatou Diop Fall avait accordée au journal « L’Observateur. »

Les déclarations des prévenus étaient corroborées par le Pdg de Walfadjri, Sidy Lamine Niass ainsi que par le responsable administratif dudit groupe de presse. M. Niass. Ce dernier avait confirmé que son ex-employée n’avait pas été licenciée, et qu’elle n’avait pas déposé de préavis de démission.

Cependant, de l’avocat de la plaignante avait estimé que des coupures de journaux ne sauraient constituer de preuve. En effet, aux yeux de Me Abdou Dialy Kane, sa cliente, qui ne s’était pas présentée à l’audience, est victime d’une combine consistant à la rayer de la carte médiatique du Sénégal.

Apportant la réplique à ces accusations, la défense soutenait que si les prévenus voulaient « la mort professionnelle de Aïssatou Diop Fall », ils parleraient des tares de leur consœur. Me Mbaye Dieng avait laissé entendre qu’on ne peut pas déclarer coupables ses clients parce qu’ils ont fait un écart sur des termes juridiques. Fort de ces éléments, il avait sollicité la relaxe pure et simple au moment où le parquet s’en était rapporté à la loi.

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Le procès ayant opposé Aïssatou Diop Fall à Weekend Magazine fait également les choux gras de la presse.

« Aïssatou Diop Fall débouté », écrit « Le Matin ».

« Aïssatou Diop Fall perd la bataille », ajoute « Walf Grand-Place ».

« Aissatou Diop Fall perd son procès : le tribunal relaxe les deux journalistes de Week-end Magazine », indique, pour sa part, « Rewmi Quotidien ».

Ce que « L’As » dit autrement : « le juge déboute Aïssatou Diop Fall et relaxe les journalistes ».

Selon « Kotch », « Aïssatou Diop Fall ne … sortira pas avec 100 millions ».

« Le Quotidien » la raille : « Aïssatou Diop Fall perd son Weekend à 100 millions ».

« L’Observateur » renchérit : « Aïssatou Diop Fall se retrouve avec zéro franc ».

En fait, précise « Walfadjri », « Aïssatou Diop Fall perd la première manche » (puisqu’elle a la possibilité d’interjeter appel de la décision du tribunal).

nettali.net (extrait revue de presse)