L’audience aura duré à peine une heure. Les juges de la Cour pénale internationale ont promis de rendre leur décision sur la remise en liberté provisoire d’ici à demain, mercredi. Après son acquittement controversé dans l’affaire principale sur des crimes de guerre et des crimes commis en Centrafrique, l’ancien vice-président congolais a demandé à pouvoir être relâché en Belgique en attendant d’être fixé sur sa peine dans la deuxième affaire. Il risque jusqu’à cinq ans de prison, une peine qu’il a presque déjà entièrement purgée.
«Nous n’ignorons pas que le verdict de vendredi a bouleversé certaines personnes, mais ce jugement est final et les critères pour son maintien en détention ne sont pas remplis», a estimé l’avocate de Jean-Pierre Bemba. Pour le bureau du procureur, les deux affaires sont distinctes, et la seconde a sa «propre gravité». L’accusation a appelé les juges à ne pas se laisser influencer par l’acquittement.
Rfi