Sans vouloir être l’oiseau de mauvais augure, Sud Quotidien avait déjà averti sur le syndrome de Malabo. Ce, juste après la brillante victoire des Lions devant la Pologne, le 19 juin, à Moscou. La victoire était tellement belle que les joueurs pouvaient se voir tout beau et oublier que la compétition était loin d’être finie. Au contraire, elle venait juste de démarrer et il fallait vite oublier et rester concentrés sur les Samouraïs Bleus.
Ce qu’on craignait allait se produire à Ekaterinburg. Le Sénégal rend une pâle copie devant de petits gabarits japonais déterminés à bouffer du Lion. Et pourtant à deux reprises, le Sénégal va ouvrir le score. Mais à deux reprises, il va se faire rattraper avec une sortie plus qu’hasardeuse de son portier, le plaisantin Khadim Ndiaye sur la dernière égalisation (78ème min). On pouvait alors commencer à regretter de n’avoir pas battu le Japon pour se mettre davantage à l’abri d’une cruelle désillusion. Même si la victoire ne nous qualifiait pas automatiquement.
Aliou Cissé fera son mea culpa et reconnaitra la supériorité nipponne sur le Sénégal, ce soir du 24 juin. Place alors à la finale de la poule H entre Lions et Cafeteros. Contre toute attente, c’est le Sénégal qui va se présenter avec une équipe ultra-offensive et affiche d’emblée sa ferme volonté de gagner la rencontre.
Mieux, sur le plan du coaching, Aliou Cissé va réussir à résoudre la redoutable équation de l’attaque de feu de la Colombie composée par le quatuor Cuadrado-Quintero-Falcao-James. Chapeau !
La défense sénégalaise ne va fléchir qu’à deux reprises. D’abord, sur un coup franc de Quintero (23ème), et sur une frappe de Luis Muriel (65ème) entré à la place de James.
Quant à Cuadrado, il ne sera que l’ombre de lui-même grâce à un excellent travail de Youssouf Sabaly et de Diao Baldé Keïta, qui n’a pas rechigné cette fois aux taches défensives. Re-chapeau !
Mais, on peut se demander comment Yerry Mina, auteur déjà du premier but de la tête contre la Pologne (40ème) a pu se retrouver, seul, étrangement seul, dans la surface de réparation du Sénégal pour catapulter la balle au fond des buts de Khadim Ndiaye qui est loin d’être une « assurance-vie » de cette équipe sénégalaise ?
D’ailleurs, paradoxalement, les seules fois où les Cafeteros se sont montrés dangereux, c’était sur les coups de pieds arrêtés. Notamment cette tête de Falcao qui a failli faire mouche à la 25ème minute. Même si l’arbitre a signalé hors-jeu. José Pekerman va avouer en conférence de presse d’après match qu’il a beaucoup travaillé les balles arrêtées. Le Sénégal devrait s’y attendre. Mais apparemment, le plan qui a été concocté était celui de museler le feu-follet Cuadrado. Mission accomplie. Pis, James Rodriguez contraint de quitter les siens, les larmes aux yeux, la Colombie n’avait plus que ces coups de pieds arrêtés pour s’en sortir. Hélas, sur ce plan là, le Sénégal n’a pas su être vigilant. Il l’a payé cash en subissant ce coup de boule de Yerry Mina désigné Homme de match.
Le Sénégal n’a pas toutefois été ridicule dans cette compétition. Il a même été impressionnant, notamment face à la Pologne et contre la Colombie. Mais, comme lors des précédentes éditions, il y a encore un goût d’inachevé. Et c’est dommage que la première défaite en match officiel sous l’ère Aliou Cissé, soit aussi cruelle. Il faut savoir vite se relever et poursuivre l’aventure. Le but n’est plus assez loin. Peut être à Yaoundé ?
Abdoulaye Thiam
sudonline.sn
NOUS ON REGRETTE PERE WADE QUI AURAIT SAVAMENT INSULTE ET TRAITE DE TOUS LES NOMS D’OISEAUX CES IMBECILES DE LA FIFA DONT SAMOURA EST LA NEGRESSE DE SERVICEQUELLE HONTE