Affaire Khalifa : Me Doudou Ndoye assimile les nombreuses violations à du « Niakk Diom »
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Lecture des folies (oui oui, le mot n’est pas excessif) du Macky.
Pour Mimi Touré, depuis 2012, la cour de justice de la CEDEAO « s’oppose systématiquement » à leur justice. Ce qui permet de lire deux aveux:
– Avant 2012, il n’y avait pas opposition systématique de la cour de la CEDEAO à la justice du Sénégal.
– La dernière décision de cette cour sur l’affaire Khalifa Sall s’oppose à leur justice. C’est important de le souligner d’autant que dés la publication de cette décision la première vague du Macky qui a envahi les médias a voulu ancrer dans les cerveaux que cette décision ne remet pas en cause les décisions de leur justice. Aminata Touré vient de dire le contraire. Si elle, elle a raison, cela voudrait dire que tous les premiers qui ont envahi les médias avaient menti dans leur communication. Ce n’est une surprise pour aucun sénégalais dont le cerveau n’a pas encore été corrodé.
Cela étant dit, depuis 2012, ils ont eu la même réponse face aux décisions de la cour de la CEDEAO, c’est de déclarer dans leurs médias qu’ils n’ont aucune injonction à recevoir de la CEDEAO. Dans l’entendement de tous les pays africains membres de la CEDEAO, le principe ce n’est pas que les décision de la cour de justice de la CEDEAO soient conformes avec celles des cours du pays concernés, mais le principe est qu’une fois que la cour de la CEDEAO a pris une décision, qu’elle épouse ou s’oppose à une décision des cours de ce pays, ce sera elle qui sera appliquée. La sortie d’Aminata Touré prouve juste une chose, elle n’a rien compris du rôle de la cour de la CEDEAO, elle n’a rien compris des notions d’intégration africaine. Malgré le statut qu’elle a eu dans les gouvernements de Macky (ministre de la justice, premier ministre, etc) elle n’a rien compris de ce que doivent être nos rapports avec la CEDEAO et ses démembrements. C’est dire le gouffre qui doit exister entre cette compréhension et les fanatisés qui soutiennent ces cadres du Macky. Si une ex PM, ex ministre de la justice, ne comprend pas, comment son petit militant de Grand Yoff pourrait-il comprendre ?
Le principe est clair: POUR FAIRE UNE INTÉGRATION AFRICAINE PAR LA CEDEAO LES PAYS MEMBRES ONT SIGNE UN RENONCEMENT A UNE PARTIE DE LEUR SOUVERAINETÉ.
Dés lors ne trouver à dire, face à une décision de la CEDEAO contraire à votre désir, que celle-ci est opposée à une décision souveraine de votre pays est une nullité crasse, ou alors c’est une manipulation médiatique si basse qu’on pourrait la qualifier d’insulte à l’intelligence de l’auditoire.
Si le Sénégal de Macky ne peut se conformer aux décisions de la cour de la CEDEAO, la solution est simple: qu’il quitte la CEDEAO, en ce moment il retrouvera sa souveraineté tant rêvée par Macky, celle-là qui lui permet de martyriser tout sénégalais sans avoir de compte à rendre à personne.
Les sénégalais ont donc compris que la cour de la CEDEAO reste l’une des institution que le tyran n’a pas encore plié à sa tyrannie, pour assouvir son cœur de son besoin d’injustice et de douleur humaine.
Il y a une autre interrogation qui devrait être celle de tout sénégalais averti: comment se fait-il que depuis 2012, la cour de la CEDEAO ayant toujours sorti des décisions contraires à celles de la justice de Macky, les juges sénégalais qui ont accepté d’impliquer leur responsabilité dans ces décisions ne pensent jamais à se remettre en cause ? Comment ces juges peuvent-ils continuer d’avoir la conscience tranquille ? Ils ont pourtant compris que leurs décisions dites de justice sont contraires à celles des humains. Ils ont eu des preuves en Afrique, en France, à Monaco, aux USA (ONU), au Liban, etc.
La justice de Macky n’est juste que dans la bulle sénégalaise où règne la tyrannie de Macky.
Quand on lit certaines personnes qui défendent certaines thèses, on est de plus en plus dégoûté de cette manière hypocrite dont ce pays est géré.
Maître moussa félix sow dit que l’affaire de khalifa sall et compagnie n’est pas politique.
Mtre sow peut il nous expliquer que des dossiers concernant des centaines et des centaines de milliards, tous documentés par les services de contrôles de l’etat, pour plus de 1000 milliards, petrole et gaz compris sont placés sous la protection du coude présidentiel, alors que toute la justice est en branle pour 1,83 milliards.
Mtre sow peut il nous expliquer la procédure hyper rapide du procès du député sall, surtout de son appel enrôlé en 2 mois, unique dans les annales de ce pays et certainement du monde ?
Tout récemment le prodac pour 29 milliards, les détournements dans les bourses des étudiants pour plus de 5 milliards, mtre sow a t il vu ou entendu le procureur hyper rapide pour moins de 2 milliards lever le petit doigt pour 34 milliards.
Mtre sow dit aussi que ce pays est un Etat de droit, incroyable.
Dans un pays de droit, la justice est la même pour tous, la gouvernance sobre et vertueuse est réelle et reconnue de tous, dont de l’opposition.
Comment peut on parler d’État de droit avec une gouvernance mafieuse, une corruption généralisée d’État, une justice politisée pour rendre les gros opposants inéligibles, une impunité totale garantie pour tous les voleurs de milliards et des milliards du clan présidentiel, une indignité totale dans la gouvernance de tous les jours.
Dans un Etat de droit, le président peut rendre les corps de contrôle de l’État inopérants pour permettre un pillage systématique des biens du pays, dans une impunité totale, par les membres de son clan.
Mtre sow peut il nous citer une seule personnalité de la mouvance présidentielle traduite en justice, contre des centaines de l’opposition, en 6 ans.
La libération du député maire de Dakar est obligatoire pour les vices de procédures et de formes.
Comment garder en prison une personne entendue sans son avocat, un procès fait uniquement à charge, de manière inéquitable, un procès qui viole la présomption d’innocence,avec un député élu, maintenu en prison….
Ce sont les bases même d’un procès normal qui ont été faussées.
Il faut recommencer à zéro.
Avec tout cela, dire qu’on est dans un Etat de droit et que le procès du député maire n’est pas politique relève de l’hypocrisie machiavélique.