XALIMANEWS : Le chef de l’Etat souhaite ’’un consensus’’ après une large concertation sur le statut de l’opposition et la réforme des partis politiques, selon le ministre de la Justice, Professeur Ismaïla Madior Fall.
’’Sur ces questions, le président de la République a souhaité avoir au terme d’une concertation un consensus sur le statut de l’opposition’’, a dit, lundi, l’ex-conseiller juridique du chef de l’Etat.
Le Pr Fall s’exprimait lors de la cérémonie de présentation de ses ouvrages : « La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 au Sénégal : La révision consolidante record » et « Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012) ».
’’L’essentiel des quinze points contenus dans la réforme constitutionnelle du 20 mars 2016, les treize points au moins sont mis en œuvre (le Haut conseil, la représentation des Sénégalais de l’extérieur, l’Assemblée nationale, etc.)’’, a relevé le ministre.
Mais, selon lui ’’il y a aujourd’hui deux points, à savoir la modernisation des partis politiques et le statut de l’opposition qui focalisent l’attention’’.
’’Sur ces questions, le président de la République a souhaité avoir au terme d’une concertation un consensus sur le statut de l’opposition’’, a t-il dit.
’’Si jamais vous n’avez pas de consensus, vous faites un texte sur le statut de l’opposition et si celui qui est désigné vous dis que cela ne l’intéresse pas ?’’, s’est-il interrogé.
’’Vous n’aurez pas de statut de l’opposition. C’est pourquoi sur cette question, (le chef de l’Etat) a estimé qu’il faut prendre le temps de faire les concertations et d’arriver à un consensus’’, fait savoir le garde des Sceaux.
Ismaïla Madior Fall, agrégé de droit public et de science politique revient à travers son ouvrage ‘’La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 au Sénégal : La révision consolidante record », de 194 pages, sur ce ’’point d’histoire tellement substantiel ».
La cérémonie de présentation des ouvrages du Pr Fall s’est déroulée au théâtre Sorano, en présence du ministre des Forces armées, Augustin Tine.