XALIMANEWS: Le député Mamadou Lamine Diallo est revenu à ses rubriques hebdomadaires «QES TEKKI » où il interpelle l’état du Sénégal sur les dossiers d’actualité :
« Le gouvernement mauritanien après des mois de négociation vient de donner
des licences de pêche à 400 pêcheurs sénégalais. Toutefois, ils sont tenus
de débarquer une partie de leurs prises en Mauritanie. Du point de vue de
la Mauritanie, c’est normal. Le Sénégal doit s’en inspirer pour la pêche,
le pétrole et le gaz. Pour prendre l’exemple du thon, les accords de pêche
de Macky Sall n’imposent pas aux canneurs de débarquer une partie
significative de leurs prises au Sénégal à un prix compétitif pour soutenir
la production locale. C’était le cas aussi avec les bateaux russes.
Pour le pétrole et le gaz, une des leçons tirées de l’expérience du
Nigéria, est de ne pas avoir exigé des compagnies d’utiliser le pétrole et
le gaz pour résoudre le problème de l’électricité et de protéger
l’environnement. Cela doit être un des objectifs de l’exploitation de
cette ressource naturelle. En fait, c’est Aziz qui donne des leçons de
patriotisme à Macky Sall. C’est triste pour quelqu’un qui se vante d’être
né après les indépendances et n’avoir pas vécu le trauma colonial.
Dossier nouveau : *M. Le PM légal du Sénégal, creuser des trous pour les
boucher ensuite, ce n’est pas travailler *
M. Dionne, après son exil doré à l’ONUDI, prétend travailler pour le
Sénégal en étant contre le patriotisme économique, avec le soutien sans
faille de son oncle Moustapha Niasse qui a rejeté le patriotisme
économique, après avoir signé la charte de gouvernance démocratique.
Travailler, c’est créer des emplois par une croissance de qualité. En
attendant de revenir sur l’emploi, analysons la croissance version 2014 de
Macky Sall, après les derniers chiffres remaniés, 6,4% en 2015 et 6,2% en
2016. Malgré cet exercice cosmétique qui gonfle le tertiaire et les
productions agricoles, hélas, la croissance du Sénégal depuis la
dévaluation se présente toujours ainsi : 1,5 à 3,5% proviennent des
télécommunications, du BTP, du commerce, et autres services, financée par
l’APD, les transferts des émigrés, les dépenses de l’Etat. Ces dernières
sont tributaires du prix du brut, qui s’il est bas permet à l’Etat de
soutenir la consommation et l’investissement ; et, 0,5 à 1,5% de
l’agriculture. »
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki