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La police évacue un camp de 400 migrants à Nantes

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La police a évacué lundi matin un camp de migrants implanté depuis plus de deux mois à Nantes, dont l’extension progressive et les conditions d’hygiène inquiétaient les services de l’État. Le petit square Jean-Baptiste Daviais, installé en pleine ville, recensait près de 400 personnes, abritées sous 280 tentes, avec pour seul point d’eau une fontaine.
Un “guichet unique d’accueil temporaire” a été mis en place dans une salle municipale pour examiner le cas de chaque migrant, a fait savoir lundi la préfecture dans un communiqué “Les personnes les plus vulnérables seront systématiquement mises à l’abri”, a-t-elle indiqué. “Pour les demandeurs d’asile (…), le dispositif d’accueil (…) étant actuellement saturé en Pays de la Loire, des places d’hébergement ont dû être mobilisées sur l’ensemble du territoire national.”
Les services de l’État avaient initialement mis en demeure la maire (PS) de Nantes d’en demander l’évacuation, mais sans succès. “Quand on dit ‘Liberté, Egalité, Fraternité’, c’est bien”, avait justifié Johanna Rolland le 14 juillet dernier. “Quand on le traduit dans les faits, c’est mieux.” Quatre jours plus tard, la préfecture avait finalement obtenu l’autorisation de la justice pour s’en charger elle-même :
elle avait mis en avant un “risque grave pour la salubrité publique”, avec “un risque élevé de tuberculose”. “Cette augmentation n’est que la résultante de la carence de l’État à assurer ses obligation dans la prise en charge des demandeurs d’asile et des personnes en situation de détresse”, avait répliqué Me Stéphanie Rodrigues-Devesas, l’une des avocates des migrants, devant le juge des référés.
Guillaume Frouin, édité par Yves Clarisse

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