Le tribunal de Düsseldorf le jugeait depuis janvier pour cette attaque à la bombe. Ancien militaire allemand, figure de la scène néonazie de Düsseldorf, Ralf Spies encourait la prison à vie. Il a toujours nié être celui qui avait posé la bombe qui, le 27 juillet 2000, a fait 10 blessés parmi un groupe de personnes originaires de pays d’ex-URSS, dont six personnes de confession juive. L’une des victimes, une Ukrainienne enceinte de cinq mois, avait perdu son bébé.
Rfi