XALIMANEWS : Le ministre de la Pêche et l’Economie maritime, Oumar Gueye, s’est dit satisfait des ’’performances’’ réalisés par les GIE de femmes dans le domaine de la pisciculture, secteur qui se présente en alternative « pour booster la production halieutique au Sénégal ».
M. Gueye visitait mardi la ferme piscicole de 40 cages exploitée par le GIE « Mame Fawade Wéllé » à Richard-Toll et dont la capacité de production est estimée à 56 tonnes de poissons par an, pour un chiffre d’affaires évalué à près de 84 millions de francs CFA.
Selon le ministre de la Pêche, la ferme piscicole du GIE des femmes de Richard-Toll, empoisonnée en janvier dernier, grâce à un appui financier de 20 millions de francs CFA du COSEC, le Conseil sénégalais des chargeurs, est désormais « prête à être récoltée ».
Oumar Gueye a salué « le dynamisme des femmes engagées dans les fermes piscicoles pour participer au renforcement du taux croissance économique » du Sénégal et porter le pays vers l’émergence économique, perspective qui permet également selon lui de « générer des revenus conséquents » pour les acteurs de l’aquaculture.
Aux yeux du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, le secteur de l’aquaculture « peut participer à la transformation structurelle de l’économie’’ sénégalaise, dans un contexte global caractérisé par le fait que « 54 pour cent de la production mondiale de poisson est tiré de l’aquaculture’’.
Après la visite du GIE des femmes de Richard-Toll, Oumar Gueye et sa délégation se sont rendus à Podor, pour procéder au lancement de 10 fermes piscicoles de 47 cages, réparties à travers différents sites, à savoir Doué, Guia, Ndiandane, Ngaolé, Gayo, Donayé, Mboyé, Wandé, Kad et Goumbel.
Les GIE « Penda Sarr Ca Ngaolé’’, « Jee Maayo’’ et « Aissatou Coumba Fall’’, bénéficiaires de ces fermes, ont reçu un appui financier de l’Etat, d’un montant de 32 millions de francs CFA.
Peu avant, à leur arrivée sur place, le ministre de la Pêche et de sa délégation avaient été accueillis par des animations folkloriques dans la pure tradition pulaar, sur la rive droite du fleuve séparant le Sénégal de la Mauritanie, où sont installées ces fermes piscicoles, sur le territoire départemental de Podor.
A cette occasion, les femmes de la localité, bénéficiaires de ces fermes piscicoles ont promis ’’un soutien total’’ à la politique économique et sociale mise en œuvre par le gouvernement.