L’ex-président américain Barack Obama est sorti mercredi de la grande discrétion qu’il affichait depuis son départ de la Maison-Blanche pour mettre tout son poids derrière 81 candidats démocrates aux élections parlementaires et locales de novembre, qui pourraient voir l’équilibre du pouvoir basculer en faveur de son camp au Congrès à Washington.
«J’ai hâte d’expliquer pourquoi les candidats démocrates méritent notre vote cet automne», a écrit Barack Obama dans un communiqué.
«Je suis certain que, à eux tous, ils rendront le pays que nous aimons plus fort en restaurant les opportunités, en rétablissant nos alliances et notre position dans le monde, et en respectant notre engagement fondamental pour la justice, l’équité, la responsabilité et l’État de droit. Mais d’abord, ils ont besoin de nos votes», a-t-il ajouté.
Face à un Donald Trump qui ne manquera pas de participer aux rallyes de candidats républicains ces prochaines semaines – un exercice qu’il affectionne tout particulièrement – le premier président noir des États-Unis fera campagne «dans plusieurs États cet automne».
Il annoncera une nouvelle vague de soutiens prochainement.
Les élections du 6 novembre attribueront les 435 sièges de la Chambre des représentants, 35 sièges de sénateurs sur 100 ainsi que les postes de gouverneurs de 36 États.
Barack Obama soutient notamment Stacey Abrams qui, si elle était élue gouverneure de la Géorgie, deviendrait la première femme noire à diriger cet État du Sud au passé marqué par la ségrégation. Cette dernière s’est dite «profondément honorée».
Il met aussi tout son poids derrière des candidats qui pourraient aider à faire basculer la majorité du côté démocrate à la Chambre des représentants, à Washington, comme Harley Rouda qui disputera le siège du républicain sortant Dana Rohrabacher, en Californie.
Remporter le Sénat semble pour l’instant plus difficile pour les démocrates en novembre, malgré la très courte avance des républicains (51-49). Dans le Nevada, Barack Obama soutient désormais officiellement la candidate Jacky Rosen, au coude-à-coude dans les sondages avec le sénateur républicain sortant, Dean Heller.
Environ la moitié des candidats parlementaires soutenus par Barack Obama se présentent aux Assemblées de différents États américains et non au Congrès à Washington.
La Presse.ca