Le « Ponte Morandi », viaduc de l’autoroute A10 à Gênes, s’est écroulé vers midi, relatent les médias italiens. Les secours sont à la recherche de victimes dans les décombres. Le ministère de l’Intérieur fait état d’un bilan provisoire de onze morts, mais celui-ci risque de s’aggraver dans les prochaines heures.
Une portion d’un viaduc de l’autoroute A10 s’est écroulée mardi à Gênes, ont annoncé les pompiers, ce qui a précipité la chute dans le vide dans le vide de dix à vingt véhicules. Les chiffres sont à prendre avec précaution. Des dizaines de victimes Le ministère de l’Intérieur fait officiellement état d’un premier bilan de onze morts mais les ambulanciers et médias italiens murmurent déjà qu’il y a en réalité le double de décès alors que des « dizaines de victimes » ont été confirmées par le directeur des opérations.
Les quatre premiers blessés ont été acheminés à l’hôpital. Des images montrent le viaduc dans la brume avec plusieurs dizaines de mètres manquants. D’autres clichés montrent également un camion bloqué à quelques centimètres du vide et les secouristes à pied d’oeuvre entre les blocs de béton armés fracassés et les carcasses de voitures. Selon les pompiers, le pont dit Morandi s’est effondré vers 12H00.
« Les équipes des pompiers sont engagés en mombre, les équipes de recherches et cynophiles sont activées », ont-ils immédiatement annoncé sur Twitter. Orage et pluies Un affaiblissement structurel pourrait expliquer l’effondrement mais certains médias signalent également un violent orage au moment des faits. Des pluies incessantes arrosaient en outre la région de la Ligurie.
En raison du relief très accidenté de la région de Gênes, entre mer et montagne, le parcours de l’autoroute est jalonné de longs viaducs et de tunnels. Le ponte Morandi, qui traverse sur plus d’un kilomètre de long les quartiers périphériques de Sampierdarena et Cornigliano, date des années 1960. Pas de Belge identifié pour l’instant On ne sait pas encore si des Belges font partie des victimes. Les Affaires étrangères se renseignent actuellement sur l’identité des victimes et les Belges séjournant dans la région.
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