Par la grâce de Dieu, nous célébrons une nouvelle fois l’Aid el kébir, moment de pardon et de communion pour tous les musulmans. Je sollicite donc le pardon auprès de chacune et chacun d’entre vous et vous accorde le mien.
Que Le Tout Puissant, dans sa miséricorde, nous pardonne nos péchés et nous gratifie des bienfaits attachés au sacrifice d’Abraham que nous perpétuons à travers cette fête.
Certes, nous aurions aimé que cette Tabaski 2018 soit célébrée dans l’allégresse par tous les musulmans à travers le monde.
Hélas, ce n’est pas le cas de certains de nos frères et sœurs en religion à cause de conflits meurtriers comme en Palestine, en Syrie, en Birmanie, en Libye, en Irak, en Afghanistan et au Yémen ainsi que dans certaines parties du continent africain. Prions pour qu’Allah ramène la paix dans tous ces foyers de tensions.
Ayons aussi une pensée pour tous nos coreligionnaires qui, pour diverses raisons, passent cette fête de Tabaski dans des conditions très difficiles.
Il s’agit de nos parents paysans qui ont vécu une campagne de commercialisation chaotique et qui retrouvent à présent inquiétés par un hivernage peu prometteur. Je ne saurais oublier les éleveurs dont une bonne partie du cheptel a été décimée récemment, victimes du manque de pâturage et d’aliments de bétail.
Le contexte de cette fête a été également très éprouvant pour les cheminots retraités ou en activité qui courent encore derrière leur dû, sans oublier les commerçants des marchés Tilène de Ziguinchor et de Thiaroye, victimes de violents incendies.
Cette fête est donc pour moi l’occasion de marquer à nouveau ma solidarité à tous ces compatriotes et de prier pour eux afin que leurs difficultés soient vite dépassées.
J’ai également une pensée pour nos malades et nos compatriotes célèbres ou anonymes qui, pour cause d’emprisonnement, passent la Tabaski loin de leurs familles.
Je leur exprime toute ma compassion et implore Le Bon Dieu pour qu’ils retrouvent la santé pour les uns et la liberté pour les autres.
A six mois de la prochaine élection présidentielle, je formule enfin le vœu que tous les acteurs concernés par l’organisation (le Gouvernement et l’Administration territoriale, la CENA, les juridictions impliquées, les partis politiques et la société civile), fassent preuve de sagesse et de sens des responsabilités afin que cette échéance ne soit pas une menace pour la paix civile et la cohésion nationale, quels qu’en soient les enjeux.
Dewenati et bonne fête de Tabaski à tous !
Papa DIOP, Président de la
Convergence Libérale Démocratique Bokk GIS-GIS
le message de Pape Diop adressé au peuple à l’occasion de la fête de Tabaski 2018
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