Plein emploi, enjeu majeur pour 2019
A quelques mois des élections présidentielles, les parrainages occupent la classe politique après des affrontements malheureux qui ont opposés certains acteurs politiques qui se sont livrés sans retenues lors de son passage devant les parlementaires.
Cette période préélectorale est souvent réservée au débat politique et à l’émergence de nouvelles idées qui peuvent souvent alimenter les programmes politiques.
Les problèmes économiques auquel sont confrontés nos compatriotes depuis des décennies, doivent nous emmener à changer nos manières d’aborder ces difficultés.
Les différents plans instaurés par les gouvernements successifs depuis des années, malgré leur bonne intention, n’ont pas apportés des solutions concrètes à ce fléau.
Le plein emploi dans nos pays fragiles où l’économie doit être consolidée, est fort possible. Certains pays y sont parvenus, certes, avec plus ou moins de difficultés en fonction de leurs propres réalités et spécifiés. On peut citer le Danemark qui a mis inventé le modèle de flexisécurité avec une souplesse pour les entreprises et la protection pour les salariés, la Suisse avec l’apprentissage et les Pays Bas dont le modèle est basé sur l’investissement des entreprises, le marché intérieur et l’exportation.
Le Sénégal à l’instar des autres pays sous développés où les toutes potentialités ne sont pas encore exploitées, présentent des possibilités de faire face au chômage et à la pauvreté.
Le plein emploi peut être une solution à ce drame social et à d’autres difficultés auxquelles les sénégalais sont confrontés quotidiennement.
La solution se trouve au sein des sénégalais dans ce qu’ils me mieux dans les projets agricoles, la pêche et la microfinance. Il n’est nécessaire de s’inspirer de programme d’ajustement structurel dont la rigueur sur le plan social est tant décriée, et encore moins à des théories venues d’ailleurs dont l’efficacité est à prouver .
Il faut des réformes appropriées avec une bonne organisation et autant de méthode au niveau macroéconomique pour créer beaucoup d’emplois dans l’agrobusiness et dans la promotion des start-up d’innovation.
Ces catalyseurs, vecteurs de croissance, sont les piliers d’une d’économie solidaire et sociale dans laquelle chaque sénégalais apportera sa part dans l’édification d’une réussite collective durable et de justice sociale.
Biram TOURE
Strasbourg, France