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Omar Sarr,SGA PDS : »Même si Karim Wade n’est pas sur les listes électorales, il peut toujours être candidat  « 

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XALIMANEWS: Après la décision de la Cour Suprême de se déclarer  incompétente sur l’invalidation de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales,la réaction du PDS ne s’est pas fait attendre. Le SGA (Secrétaire général adjoint ) du PDS, Omar Sarr a réagit suite à la décision de la Cour Suprême. « Cette  décision ne nous surprend guère  » a d’emblée réagit Omar Sarr. « Même le procureur général a reconnu l’inscription de Karim Wade  » a martelé l’adjoint de Maître Wade, et d’ajouter : « Même si Karim Wade n’est pas sur les listes électorales, il peut toujours être candidat ». Ainsi,Omar Sarr et Cie comptent se mettre en ordre de bataille pour faire face au régime.

2 Commentaires

  1. Dans les tripatouillages de Macky Sall, il a oublié cette loi. Cela fait un trou d’air qui l’a échappé, et donc qu’il n’a pas pu obstruer. Revivons la démarche de Macky Sall contre Karim Wade.
    1- Il finance des mensonges pour l’accuser d’enrichissement illicite. Il croyait que ce seul travail de diabolisation, qu’il pilotera jusqu’à la condamnation par ceux là qui ont fini par avouer qu’ils recevaient ses ordres par téléphone, suffira à mettre Karim loin derrière lui, en cas d’élections. Ce qui lui fait laisser un verdict qui reconnait que Karim peut être électeur et éligible. Il laisse même son ministre de la justice, Sidiki Kippa, préciser, en conférence de presse, que ce verdict qui reconnait Karim comme électeur et éligible, est la preuve des mensonges de ceux qui disaient que c’est sa candidature qui est visée par la CREI de Macky.
    2- Au bout de cette pression de la commission des droits de l’homme de l’ONU. Il redouta de devoir faire, demain, face à la CPI. Il lui fallait trouver un subterfuge pour libérer Karim. Il convoqua un dialogue national comme couverture, et nomma sa libération « grâce présidentielle ».Mais tous ses sondages, enquêtes et renseignements lui renvoient qu’il n’a rien réussi à faire perdre au Karim sur le plan électoral. Alors il fit entrer en jeu son tailleur de loi, Ismaïla Madior. Ce dernier, renseigné de Karim n’avait pas renouvelé son inscription (procédure de la CREI et emprisonnement durant les révisions) tailla une toute nouvelle loi qui dit qu’il faut s’inscrire pour être candidat.
    3- Karim aussi est conseillé. Depuis là il est exilé, il s’inscrit sur les listes électorales. Et il distribue la vidéo et la preuve de l’acceptation de l’inscription (récépissé) pour que nul n’en ignore. Catastrophe ! Il fallait trouver une nouvelle parade à ce Karim qui arrive toujours à passer entre les grosses mailles du filet de Macky. REconvoquer les robots de Macky à l’assemblée pour une nouvelle re-modification de la constitution (par une nouvelle loi du genre pour être candidat il faut être né sous les signes astrologiques autres que Verseau et Balance) ferait encore jaser.
    4- Macky Sall demanda à son ministre chargé des élections de trouver une solution contre la candidature de Karim. Aidé des obligés et fanatisés, le ministre trouva qu’il y a inscription et acceptation de l’inscription, sur plusieurs checkpoint. Or l’inscription de Karim a passé le premier checkpoint de la commission d’inscription (soit dit en passant, qui a délivré le récépissé assassin sans attendre les ordres du légionnaire), mais il y en a d’autres. Et le ministre commanda une conférence de presse, la première dans le monde pour annoncer que l’inscription d’un citoyen est rejetée, au motif que son inscription est rejeté parce qu’il n’était pas inscrit. Pour qu’il soit inscrit, il fallait qu’il soit inscrit. Ne riez surtout pas, c’est sérieux. C’est la toute nouvelle constitution d’une république respectueuse et respectée.
    5- On aurait dit que le sort s’acharne contre Macky Sall. Ndékété, la loi constitutionnelle qui liste les conditions pour être candidat n’a pas inclue l’obligation d’inscription.
    Il restera, pour les prochaines bataille contre la candidature de Karim à faire trouver au tailleur de loi, Madior, une entourloupe pour dire que les dispositions dans le code électoral priment sur les lois constitutionnelles, dans le domaine électoral.

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