La rentrée dans les huit universités du Niger était perturbée lundi par une grève des enseignants qui réclament notamment l’apurement d’arriérés de salaires, a annoncé leur syndicat.
Nous avons lancé une grève du 3 au 7 septembre. Le mouvement est largement suivi dans toutes les universités (régionales) et celle de Niamey », a assuré à l’AFP Nabala Adaré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS).
Le SNECS exige « l’apurement » de « deux mois d’arriérés de salaires » et « trois mois de recherches » pour certains enseignants-chercheurs de l’université de Tillabéri (ouest), a précisé Nabala Adaré.
En outre, les grévistes demandent la prise en charge pour les assurances-maladie, le versement des frais d’encadrement et de soutenance, a souligné M. Adaré.
« Les arriérés de salaires et les primes de recherches ne sont plus négociables » et « si nous n’obtenons pas satisfaction, nous allons reconduire la grève » a-t-il prévenu.
Le Niger compte 505 enseignants-chercheurs pour huit universités, dont sept régionales et celle de Niamey qui est la plus importante avec quelque 23.000 étudiants.