Le peuple de Nafiland le Sénégal d’au delà « où coulent le lait et le miel » a compris assez tôt avec Honoré de Balzac que « le budget n’est pas un coffre-fort, mais un arrosoir; plus il puise et répand l’eau, plus un pays prospère. » Il a appris dès l’école primaire que frauder les impôts, c’est voler tout le monde ; s’en honorer est un devoir absolu envers la patrie, qui est la seule notion pour laquelle tout le monde doit se vouer inexorablement. Or donc, les sénégalais n’ont pas la religion de payer les impôts. Peut leur chaut ce sentiment mêlé de crainte et de respect que le citoyen doit éprouver devant toute les obligations envers sa nation. Face aux roublardises des fraudeurs et son organisation désuète, l’état devient impotent pour recouvrer le trésor public. Comment pouvons-nous parler d’émergence au Sénégal de Léna Gabare et de Ngalandou, si la plupart du peuple est redevable du trésor public ? Des industriels aux commerçants des milliardaires aux propriétaires fonciers, qui pour la plupart n’occupent qu’un petit réduit dans leurs immeubles et consacrent pratiquement tout le grand reste de leurs bâtiments à la location spéculatrice, presque jamais déclarée au Fisc et toujours hors des normes admises par la loi (Surface corrigée et décret-mort né de Monsieur le président de la république, réduisant le tarif des loyers). Ainsi retrouverons nous (selon l’agrégé en finances publiques A A Kébé) pour la région de Fatick, terroir de Monsieur le président Maky Sall au titre de l’an Deux mille dix sept, comme contribution au foncier bâti, la modique somme de Douze mille frs CFA, quand la recette de Kolda est de Zéro FCFA cette même année. Devrions-nous accepter que le percepteur est incapable d’assumer son métier ; malgré son salaire, rien que ça, déjà indemnisant et le fameux fond commun foncièrement discriminatoire de certains fonctionnaires et contractuels du service publique qui pourrait mettre, au travail des milliers de chômeurs et sans emplois ; ou alors parce qu’il croule sous le fardeau de tous ces articles dont l’interprétation est laissée à sa discrétion émotionnellement chancelante et faillible ; sinon simplement parce qu’il aurait les mains liées par le clientélisme politicien du pouvoir exécutif qui se traduit par La cascade irraisonnée des exonérations des remises gracieuses et des dégrèvements, auxquels s’ajoutent les taxes souventes fois non payées et l’attitude pestilentielle de ces riches qui volent notre peuple en refusant par des détours malsains de payer ce qu’ils doivent au pays, allant des fois jusqu’à farder ignominieusement leurs comptabilités. Ces roublards pathologiques font perdre à notre nation une somme faramineuse quatre fois supérieure au budget de notre pays, augmentant vertigineusement la pauvreté, car le déficit budgétaire est la pire des causes de l’inflation avec sa cynique cohorte du rogne de la monnaie, la baisse du pouvoir d’achat terriblement handicapant pour la plupart du pauvre peuple que nous sommes. Mes bien chers compatriotes, payer les impôts est un devoir religieux, ainsi que l’édictait il y’a déjà Deux mille ans le Christ Jésus « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ; d’autant plus qu’à l’heure de la démocratie participative initiée par le lucide timonier, Monsieur Macky Sall, César n’est pas plus ni moins que le peuple souverain. Malgré nos mirobolantes puits de pétrole qui nous saoulent de tant de rêves euphoriques communément partagés, si le peuple ne s’acquitte pas des ses impôts et taxes nous ne nous en sortirions jamais. L’état a l’impérieux devoir d’instruire d’avantage son percepteur et de reconsidérer sérieusement la collecte des impôts, pour que notre peuple change de vie et que notre pays puisse émerger
A bon Entendeur Salut
Papa de Mansi Sero de Nafiland le Sénégal d’au delà « où coulent le lait et le miel »
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