Bientôt, internet sera en haut débit pour les populations vivant dans les zones rurales au Gabon, au Cameroun et en Guinée équatoriale. Le week-end écoulé, les autorités des trois pays ont lancé à Meyo-kyé, un village gabonais, les travaux qui permettront d’interconnecter leur réseau à fibre optique. Le projet est financé à coup de millions de dollars par la Banque mondiale. Il vise à terme à relier toutes les capitales d’Afrique centrale par une fibre optique.
La Banque mondiale qui a financé le projet est partie d’un constat simple. En Afrique centrale, l’internet haut débit se limite dans les capitales. Les populations rurales sont laissées pour compte.
En reliant les capitales de tous les pays d’Afrique centrale en fibre optique, la Banque mondiale souhaite toucher inévitablement les populations vivant dans les zones traversées par le câble.
Selon le ministre gabonais de la Communication, Guy Bertrand Mapangou, le projet lancé le week-end écoulé permettra aux trois pays concernés (le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Gabon) de tirer chacun sa fibre optique de sa capitale jusqu’à la frontière de l’autre. Les réseaux ainsi interconnectés permettront de minimiser le transit international des données et de réduire considérablement les coûts encore élevés des communications.
Côté gabonais par exemple, il s’agira en une année de tirer le câble sur 520 km. Coût du projet : 28 millions de dollars prêtés par la Banque mondiale. La même banque a déjà financé 1 100 km de fibre optique tirée de Libreville jusqu’à la frontière du Congo Brazzaville pour une coquette somme de 60 millions de dollars.
Rfi