Dans le Tome 1 du livre : «L’heur de philosopher la nuit et le jour», l’éminent professeur de philosophie Djibril Samb regrette amèrement pour le déplorer le délitement de l’Etat du Sénégal : «Par leurs méthodes de gestion, soutient-il, ils ont déstructuré le pays et mis ses fondements à genoux. Une situation intervenue à l’avènement de la première alternance politique au Sénégal. On peut observer depuis l’an 2000, un délitement de l’Etat du Sénégal. Les bonnes pratiques de l’Etat, c’est-à-dire le respect de la loi et du règlement, une administration impersonnelle et soucieuse de se mettre au service de l’intérêt général, une attention soutenue aux conflits d’intérêts, le respect et la protection de l’institution judiciaire, l’égalité des citoyens devant la loi, sont mises entre parenthèses au profit d’un gouvernement patrimonial-qui aboutit à un Etat patrimoine au service d’une ou de plusieurs familles, d’un ou de plusieurs clans, voire d’une ou de plusieurs coalitions d’intérêts, d’un ou de plusieurs partis politiques ou groupes d’intérêts patrimoniaux.» Plus grave renchérit le Pr de philosophie à l’esprit encyclopédique : «Ce délitement a atteint tous les grands corps de l’Etat: la Police, la gendarmerie, l’Armée, la magistrature et d’autres corps d’élite de l’Etat. L’université est atteinte profondément peut être plus gravement que tous les autres corps.»
Igfm