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CLASSEMENT DES DESTINATIONS POUR LES PROJETS D’IDE Le Sénégal derrière le Nigeria, le Ghana et la Rdc

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Le Sénégal est placé à la quatrième place du classement des destinations pour les projets de l’Investissement direct étranger (Ide), enregistrés dans la zone Cedeao. Le pays est devancé par le Nigéria qui capitalise les 38%, le Ghana 18% et la République démocratique du Congo (Rdc) 9% de l’Ide de la région Cedeao qui, globalement, n’attire que 0,63% de l’investissement direct étranger mondial.

Les ambitions nourries par rapport à l’Investissement privé étranger (Ide) ne sont pas encore atteintes. Malgré les efforts déployés en matière de promotion de la destination Sénégal, le pays peine à occuper la place de leader en matière d’attrait des capitaux étrangers. Un rapport intitulé L’Indice Global de la Promotion de l’Investissement, rendu public hier, lundi 29 novembre 2010 à l’ouverture de l’atelier que les services de conseil sur le climat d’investissement du Groupe de la Banque mondiale, tiennent au bénéfice des Agences de promotion de l’investissement (Api) de 12 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Exposant la partie intitulée « L’IDE: un contexte fluctuant, faciliter de nouveaux investissements dans un contexte de marché difficile », la consultante Mme Amaya Manrique, expliquant les flux d’investissements enregistrés dans la zone Cedeao et Cemac, renseigne que le Top 3 des destinations pour les projets d’Ide total de 2003 à 2010 est constitué du Nigeria (38%), du Ghana (18%) et de la République démocratique du Congo (9%). Ces pays sont suivis par le Sénégal dont le score ne devrait pas être très loin du troisième.

Mme Cella Ortéga, chargée de la promotion des investissements étrangers de la Société financière internationale (Ifc), a précisé que ces chiffres peuvent ne pas trop refléter la réalité parce que les secteurs qui attirent le plus de projets sont les ressources naturelles notamment les mines. Selon elle, « si un pays n’a pas assez de ressources minières, il ne va pas attirer davantage de projets ». Cet état de fait est confirmé par le cas de la Rdc où, malgré l’instabilité et un cadre juridique complexe, continue d’enregistrer l’arrivée des investisseurs, surtout dans le secteur minier.

Cella Ortéga a évoqué un phénomène qui frappe beaucoup de pays dont le déficit de communication en termes de promotion de l’investissement. « Nous avons constaté que 80% des pays au monde ratent des projets d’investissement par faute d’informations nécessaires à fournir aux investisseurs ». Une situation qui ne semble pas trop concerner le Sénégal. Interpellée sur ce manquement, Mme Aïda Djigo Wane, conseiller spécial du Directeur Général de l’Apix, estime : « On ne parlerait pas de manquement au Sénégal parce sur le plan de la communication, l’Apix est classée première dans la zone Cedeao avec le Ghana ». Aujourd’hui, a-t-elle poursuivi, « ce qui fait la force de l’agence de promotion c’est sa qualité et sa réactivité en termes d’informations justes et effectives. Le site de l’Apix est classé premier parmi ceux de la région en termes de réactivité. Face aux défis, il y aura des améliorations à faire pour permettre aux investisseurs d’avoir plus d’informations et de données beaucoup plus crédibles ».

Baisse de 22% de l’Ide en zone Cedeao et Cemac

Sur la situation de l’Ide dans les économies en voie de développement, l’étude de l’Ifc révèle que les 630 milliards de dollars en 2008 représentent le niveau le plus élevé jamais atteint, alors que les économies développées ont accusé une baisse de 16%. Sur cette lancée, la même source avance que les 478 milliards de dollars en 2009 représentent une baisse de 24%, toutefois bien plus modeste que la baisse de 44% enregistrée dans les pays développés.

Concernant l’Afrique sub-saharienne, l’étude montre que les 43 milliards de dollars de 2009 sont le deuxième niveau le plus élevé jamais atteint, mais représentent toutefois une baisse de 15% par rapport maximum de 51 milliards de dollars de 2008. Et pour ce qui est de la zone Cedeao et Cemac, le montant de 14.6 milliards de dollars en 2009 représente le deuxième niveau le plus élevé atteint, mais représente une baisse de 22% par rapport maximum de 2006 de 18.7 milliards de dollars. Dans cette même région, l’étude révèle également que le Top 10 des investisseurs dans le zone Cedeao et Cemac englobe 11% des projets, et comprend Ecobank (Togo), Total (France) et Chevron Corporation (Etats-Unis).

Pour corriger cette faiblesse de l’Ide dans la zone Cedeao, le secrétaire exécutif adjoint de l’Association des agences de promotion de l’investissement en Afrique de l’Ouest, M. Stephen Amase, prone la mutualisation des efforts des agences de promotion des investissements. A son avis, il faut faire de telle sorte que le marché de la région soit perçu comme unique.

sudonline.sn

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