Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, un partenariat public/privé, a décidé de mettre à la disposition de six nations africaines des sommes considérables pour élargir la prévention et le traitement du VIH en Afrique. Ceci pour contribuer à l’action de la Campagne pour l’élimination du VIH/SIDA pédiatrique, un partenariat de la société civile africaine qui veut mobiliser des actions contre ce fléau.
Dans une lettre conjointe rédigé par l’Archevêque Emérite du Cap et Président honoraire de la Global AIDS Alliance, Monseigneur Desmond Tutu et Monsieur Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF et rendu publique à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA célébrée ce Mercredi 01 Décembre 2010, on peut lire que «le mois dernier, les promesses de dons au Fonds ont atteint 11,7 milliards de dollars. Les États-Unis ont augmenté de 38 % leur promesse de contribution et il est encore temps pour plusieurs nations du G20 de s’engager. Mais les niveaux de financement actuels suffisent à peine à maintenir les initiatives en cours».
Ces hautes personnalités nous confient que «le continent africain ne peut se permettre d’attendre. Faute de financements suffisants, moins de la moitié des femmes enceintes séropositives en Afrique subsaharienne recevront les antirétroviraux qui pourraient prolonger leur vie. Sans ces médicaments, près de 40 % des bébés qu’elles mettront au monde seront infectés par le VIH. Avec les médicaments, ce taux chute à 5 %».
Pour le Président honoraire de la Global AIDS Alliance et le Directeur général de l’UNICEF, les chiffres parlent d’eux-mêmes. À nous de faire un choix, à nous de fixer les priorités. «C’est une question de vie ou de mort. En cette Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, nous devons tous réaffirmer notre engagement à sauver des vies – en prenant des mesures audacieuses dès aujourd’hui pour libérer l’humanité du SIDA, en Afrique et partout ailleurs» ont-ils déclaré.
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Papa Mamadou Diéry Diallo