Le Sénégal est un pays où l’on ne s’écoute pas, mais c’est, aussi, un pays où la mesquinerie, l’hypocrisie et la perfidie sont érigées en règle de conduite.
Pour détruire quelqu’un, certains Sénégalais dont la perfidie n’a d’égal que leur désir gratuit de nuire n’hésitent pas à employer des armes non conventionnelles. Ils avancent masqués et prêts à donner lâchement des coups au bas de la ceinture. Certains hommes politiques en savent quelque chose.
La France, notre pays colonisateur, a eu ses preux chevaliers qui s’affrontaient en duel pour laver un affront ou pour préserver leur dignité. Mais ceci dans l’honneur et le respect strict de l’éthique du combat.
Le Sénégal, quant à lui, a eu ses «domou garmi» qui rivalisaient d’orgueil pour défendre, avec bravoure et esprit chevaleresque, leur dignité quand elle se trouvait bafouée. Et ces derniers préféraient la mort dans l’honneur que la vie éternelle dans la souillure.
Le dénominateur commun entre les preux chevaliers et les «domou garmi», c’étaient leur courage et le sens qu’ils donnaient au respect de l’éthique et au sens de l’honneur.
Avec l’évolution du temps et de l’humanité, la justice est venue remettre tout en cause et stabiliser tout pour jouer un rôle essentiel dans le maintien de l’ordre moral.
Cependant, des individus, tel El Malick Seck, préfèrent saper l’ordre moral établi pour se comporter en vermine. Cet homme a poussé la perfidie et le crétinisme jusqu’à «f
La fin du courage Par Mansour Dieng (dirpub Icône)
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