Adja Aïda Cissé est la lauréate du prix de la 7émé édition de la Maison africaine de la poésie internationale (Mapi). La cérémonie a eu lieu mercredi 1er décembre à la fondation Léopold Sédar Senghor. C’est à l’occasion des rencontres poétiques internationales de Dakar qui se sont tenues du 1er au 5 décembre à Dakar.
Après avoir gagné la 2éme session du Millénium Star, Adja Aïda Cissé est devenue une poétesse. Cette dernière est la lauréate de la 7éme édition de la Maison africaine de la poésie internationale (Mapi). La poésie de la lauréate, Adja Aïda Cissé, est sentimentale. Dans son livre de recueils qui a été publié, la poétesse parle l’amour, de la vie quotidienne etc. Selon Adja A Cissé toutes les émotions et les sentiments qui nous animent dans la vie ont été représentés dans ce recueil. La lauréate livre ses sentiments. « C’est du plaisir et du bonheur d’être primé par le monde de la culture. C’est un signe qui m’indique de suivre le bon chemin », a souligné la poétesse.
Le professeur de lettres, Amadou Lamine Samb est le président du jury. « Adja Aïda Cissé, te voici rejoignant le cercle exigeant des poètes et des poétesses. Ces singuliers collectifs qui marchent et dont les pieds ne touchent pas le sol », a affirmé le professeur. Mieux, le président du jury explique que le thème de l’énonciation du recueil est au service d’une femme déçue dans sa passion. Les rencontres poétiques internationales de Dakar, c’est un lieu d’échanges et de rencontres entre les poètes du monde. A l’issu de cette rencontre, les poètes ont rendu hommage au défunt poète, Mamadou Traoré Diop. Pour sa part, Amadou Lamine Sall, « Mamadou Traoré Diop est un poète. Il reste toujours un poète ».
L’écrivain poète poursuit : « Le défunt poète est la locomotive et le moteur de la nouvelle génération. Il a apporté beaucoup de choses à la poésie » a déclaré Amadou L. Sall. Ce dernier affirme que la relève est en route. Il ajoute : « J’ai de l’espoir et que cette relève soit beaucoup plus exigeant .Nous avons de très bons moments à vivre encore avec la poésie au Sénégal ». Avant d’ajouter l’importance de la poésie : « La poésie est la première expression littéraire du Sénégal. Tous les romanciers, les dramaturges sont d’abord des poètes. Ce qui veut dire aujourd’hui que l’héritage du poète L. S. Senghor est toujours là. Tout est là » a souligné le lauréat du prix de l’Académie française.
A moins de dix jours du festival mondial des arts nègres, le poète Amadou Lamine Sall soutient que le Fesman 3 est un festival que le monde de la culture a besoin. Cette troisième édition devait être la n ème fois des festivals mondiaux des arts nègres. « Ce rendez-vous du monde noir c’est une occasion de magnifier la négritude. La renaissance africaine est une quête d’une nouvelle société africaine. La renaissance n’est pas seulement le passé mais aussi de continuer ce que Senghor et Césaire ont fait. Il ne s’agit pas de faire l’humanité. Chaque culture à sa part, il ne s’agit pas s’occuper les hôpitaux, de l’élevage, de l’agriculture mais s’occuper également de l’esprit. Il est plus important. Et la poésie véhicule l’esprit » ajoute-t-il.
Le ministre de la culture, Serigne Modou Bousso Léye invite les poètes à ce grand rendez-vous du monde noir. Et d’ajouter « La culture est un facteur de développement, il ne peut y avoir le développement sans la culture ».
Rokhaya Diop a remporté le prix «Haiku ». Agé de 9 ans, elle est élève au cours Sainte Marie de Hann.
Des écrivains, des poètes, des plasticiens, des musiciens, entre autres, ont été à la cérémonie de l’ouverture des Rencontres poètes internationales de Dakar.
NOUVEAU LIVRE/ « LE TUMULTE DES SENTIMENTS »
Adja Aïda Cissé parle la vie quotidienne
« Le tumulte des sentiments » est le premier livre de la star Adja Aïda Cissé. L’amour, la souffrance, la joie sont entre autres les thèmes développés s par la nouvelle poétesse. Un livre d’une cinquantaine de pages est édité par la maison d’édition « Le nègre internationale ». La sortie est prévue en février 2010.
« Le tumulte des sentiments » est le premier livre de recueil de la nouvelle poétesse Adja Aïda Cissé. Ce nouveau livre est édité par la maison d’édition « L e nègre international ».
D’une cinquantaine de pages la poétesse développe des thèmes dont les sentiments et les émotions de la vie quotidienne « Chacune de nous pourra se reconnaître dans ces poèmes. Ça parle des choses de la vie » a confié Adja Aïda Cissé. Elle a l’âge de ses idées.
La poétesse se tait de son âge. La plupart de ses sujets, elle relate l’amour, le moi, l’autre, la vie quotidienne, la vie familière, la mort. Bref, elle parle les choses de la vie en brossant les inégalités et la souffrance d’autrui. Selon elle la joie ne demande pas à être partagée et qu’on a la joie à partager. Et de poursuivre « La souffrance détourne le plus souvent nos proches.
Dans chaque geste de la vie, on peut montrer à l’autre qu’on est conscient » argue-t-elles. Elue vainqueur de la deuxième session de téléréalité Millénium Star, Adja Aïda Cissé est devenue jeune une créatrice. Elle se verse dans la poésie, dans le stylisme et la décoration. La nouvelle poétesse ne compte pas s’arrête là car des bonnes feuillées sont les tiroirs.
sudonline.sn