L’on s’engage en politique pour des idéologies, pour une doctrine pour des valeurs mais les caractères de l’Homme qui porte tout ceci sont d’une importance non négociable surtout sous nos cieux.
Vous me direz pourquoi vous écrire une lettre ouverte alors que j’ai la possibilité de vous le dire en face; je n’aurai point de difficultés à le justifier. Mes raisons suivent, elles sont de vouloir prendre à témoin le peuple et de casser volontairement des préjugés.
Je vous ai connu comme des millions de Sénégalais à travers la fameuse lettre de votre défunt père juge Kéba Mbaye que le paradis soit sa demeure éternelle. Laquelle lettre a contribué à mon éducation. Depuis je n’ai cessé de vous suivre. Vous n’êtes jamais sorti du chemin tracé, vous êtes resté le même que je voyais à travers les médias. Votre nomination comme Premier Ministre en 2012 a suscité beaucoup d’espoir.
Oui!
Tous les concitoyens qui avaient élu le nouveau régime juste pour se départir de l’ancien étaient rassurés. Nous nous disions que c’était le moment. Nous vous avions vu rester fidèle à vos principes d’éthique et de déontologie. Vous étiez resté dans votre droiture de banquier, dans votre esprit de redresseur, dans votre courage de jeune plein de hargne, d’envie de vaincre. Nous avions écouté avec beaucoup d’intérêt et apprécié votre déclaration de politique générale à l’assemblée nationale. Nous avions vu des actions concrètes posées notamment :
?Un Taux de croissance du PIB réel du Sénégal porté de 1,9% en 2011 à 3,6% en 2013 grâce principalement à des mesures de relance de l’agriculture et du tourisme ;
? L’organisation de la baisse du prix des denrées de première nécessité (sucre, huile, riz) ainsi que la baisse du prix des appels téléphoniques entrant par suppression de la surtaxe ;le contrôle et la baisse du prix de la farine et le contrôle de celui du gaz domestique.
? L’organisation et la supervision du programme de lutte contre les inondations à Dakar et à Touba etc.
Je ne saurais tout citer.
Nous avions vu un Homme d’État.
Quelle fut chère cette perception de votre personnalité!
En effet il ne pouvait concevoir d’avoir un PM plus charismatique, plus pragmatique, plus ouvert d’esprit, plus élégant et vous étiez brutalement devenu l’homme à écarter. Cela était devenu plus qu’une chance pour nous qui commencions à vous percevoir comme le gardien de nos constitutions.
Que ce rôle vous aurez réussi!
Certains peuvent jurer que vous n’êtes pas proche du peuple, je jurerai du contraire. La discrétion est votre grande qualité mais malheureusement impacte souvent négativement sur la perception que les autres ont de votre personne.
Je prends à témoin ceux qui vous ont autant fréquenté que moi ces deux dernières années voire trois.
J’ai connu un Homme simple, courtois qui côtoie toutes les couches socioprofessionnelles, qui accepte d’être critiqué même s’il défend bien ses idées et reste tenace par moment, un homme qui accepte d’apprendre des autres. J’ai côtoyé un économiste de qualité, un père aimant, un littéraire exigeant, un formateur. J’ai côtoyé un Président de parti ouvert et excessivement poli parfois très en colère mais souriant qu’en même, parfois déçu mais imposant aux gens de garder l’espoir. J’ai côtoyé un candidat avec un programme dense, définissant la notion de priorité, prenant en compte les couches sensibles et insistant sur notre artisanat (cordonnerie, menuiserie, bijouterie ,ect.)
J’ai côtoyé mon idéal de Président tantôt mon Obama national de par l’élégance, tantôt mon »Dad » de par son instinct protecteur de vouloir voir sa jeunesse réussir, tantôt mon Président quand il s’agit du Sénégal.
Ce Sénégal pour lequel vous avez décidé de vous battre. En effet beaucoup ont jugé votre décision tardive d’entrer en politique que vous aviez justifié par votre dégoût de la politique politicienne.
Une raison acceptée d’autant plus que vous avez ouvert une grande porte et permis à beaucoup de moins âgés d’oser. Vous nous avez prouvé que la politique autrement était possible.
Mais cela n’est pas fini Président! Vous aimez à dire que vous n’êtes pas un dinausore de la politique mais vous êtes dans l’obligation de finir vos cours, ceux là même que vous dispensez à la jeune génération. Vous êtes aujourd’hui injustement privé de compétition pour reprendre l’autre, mais vous comme vos pairs, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Boubacar Camara, etc, vous êtes dans l’obligation de continuer à imposer le changement. Vous êtes dans l’obligation d’accompagner les aventures futures, vous êtes dans l’obligation de nous accompagner nous jeunes qui avons choisi de porter la voix du peuple.
En ce Mercredi matin, sur le long chemin menant à ce lieu qui nous fait percevoir les grandes difficultés de nos concitoyens, j’assume face à ceux qui m’ont reproché de ne point signer par mon appartenance politique. Je leur dis que par moment nous sommes citoyens simples, par moment bien que le restant nous assumons nos appartenances qui ne nous empêcheront point de choisir un candidat qui nous semble idéal aux yeux des sénégalais étant donné l’injustice subit par mon idéal de candidat qui était celui de cette centaine de millier de parrains.
Monsieur le Premier Ministre, Président de l’ACT, j’ai fait une excellente école à vos côtés et continue en à faire. Je la transmettrai à mes jeunes frères et sœurs et veillerai à sa retransmission.
PAM comme aiment vous appeler les compagnons, nous sommes fiers et reconnaissants.
Je conclurai sur les mêmes termes que la lettre adressée à notre Thierno et qui seront valables pour tous nos Hommes politiques de valeurs: ‘’nous le serons plus lorsque vous aurez fait le bon choix , celui du plus rassurant.’’
C’est Abdoul Mbaye Usain Bolt qui est ton candidat ? Lui qui chantait les louanges de macky puis a changé de disque dès qu’on l’a défenestré ? Lui qui annonçait la mort d’un jeune manifestant alors que c’était un pur mensonge ? Vraiment tu fais pitié. Khana tu as des problèmes ???
Yaw daga am candidat boy gueune bossam? Nitté leene rek gueene bagn. Topp les professionnels de la politique rek