XALIMANEWS : Suite et pas fin de l’affaire sur les 94 milliards de Fcfa. En effet, après examen, hier, de la saisine d’une commission pour ce dossier, les choses sont allées vite.
Ladite commission a décidé de démarrer les auditions le 10 février, pour éclairer la lanterne sur cette affaire.
La stratégie qui consisterait à faire en sorte que monsieur Ousmane Sonko, passe une grande partie de son temps de campagne à l’Assemblé Nationale pour répondre à des questions à n’en plus finir, va échouer ! Aucune loi n’oblige un parlementaire, de surcroît candidat à une élection présidentielle, à se présenter face à ses pairs. Seule la justice a cette prérogative, et Sonko a la part belle pour répéter à qui voudrait l’entendre qu’il est prêt à répondre favorablement à une convocation de monsieur le procureur de la République pour toute fin utile.
Le cas de madame Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle Française en 2017, convoquée par les juges dans une affaire la concernant, avait refusé de déférer, sous le prétexte valable qu’elle n’avait pas le temps pour cause de campagne électorale. La justice se plia à ce refus, et Marine ne fut entendue que bien après le deuxième tour de la présidentielle ! On est un pays de droit ou on ne l’est pas, il n’y a pas de demie mesure !
Jurisprudence Marine Le Pen.
Lorsque le système mafieux qui a porté Macron au pouvoir a éliminé François Fillon par l’usage du sinistre mercenaire Bourgi, que Macky Sall a tenté d’utiliser contre Karim Wade, lorsque cette mafia a voulu divertir Marine le Pen par une commission d’enquête parlementaire, elle a refusé de répondre à toute convocation. Elle avait fait comprendre qu’elle ne répondra que quand les élections finiront. Elle répétait: Je suis en campagne, je ne répond pas. Nos ridicules légionnaires ne font que du copier coller des méthodes ignobles de leurs maîtres de l’Hexagone.