– Karim Wade avait bénéficié d’une période de grâce pour régler la question de l’Energie. Beaucoup de personnes lui donnaient un préjugé favorable du fait qu’il est le fils du président et qu’il pouvait trouver l’argent nécessaire. Mais cette période de grâce est terminée. Les populations pensent qu’il n’a pas la capacité de régler la question de l’électricité. Les coupures sont devenues plus grave. Populations et syndicalistes de la Senelec sont unanimes : Karim a montré ses limites.
« Depuis quelques temps, dans la banlieue de Dakar, les coupures de courant sont devenues la norme pour les tailleurs et gérants de salles de jeux. Pendant plusieurs tours d’horloge, ils sont privés d’électricité. Au marché central aux poissons de Pikine, c’est le même calvaire que vivent les mareyeurs. Ils ont d’énormes problèmes pour conserveurs leurs produits. Dans le quartier populeux de Guinaw rails, c’est le même constat. Les populations sont très remontés contre la politique énergétique de Wade. Pour les habitants de ce quartier, le responsable de leurs maux à un nom : Karim Wade. Au cœur de la commune d’arrondissement de Djeddah Thiaroye Kaw, c’est-à-dire des quartiers comme Hamdallahi, Gouye Fatou Maïga et Mésséré, tous inondés, les populations soutiennent être les oubliées de l’alternance », écrit « Kotch ».
« Le Populaire » ajoute que « les tailleurs de Dakar crient leur raz le bol, ceux de Thiès marchent vendredi, les ménages vivent le calvaire ».
« Le Populaire », qui cite Lamine Diarra du Sutelec, croit savoir que « le déficit dont il est question va parfois au-delà des 80 mégawatts avancés avec les fluctuations ». Lamine Diarra soutient dans les colonnes du journal « Le Populaire » que « du temps des socialistes, on n’avait pas ce genre de problèmes de ruptures récurrentes connues dans la distribution de l’électricité ».
« L’Observateur » pense savoir que « parmi les raisons qui expliquent les délestages de ces dernières semaines, il y a que le producteur privé d’électricité, Gti, qui produit 20% de l’électricité, est à l’arrêt. Une situation qui serait due au défaut de combustible, mais surtout au fait que l’Etat du Sénégal veut renégocier son contrat avec le producteur privé. Il semble qu’il y ait depuis l’installation de la nouvelle équipe à la tête du département de l’énergie, une véritable bataille de tranchées qui paralyse le secteur. S’y ajoute que les syndicalistes vont entrer dans la danse. Eux qui remettent en cause les capacités de cette nouvelle équipe à régler les problèmes de l’électricité ».
« Walf Grand-Place » fait état de « l’inacceptable recrudescence des délestages ».
« L’As », pour sa part, annonce « une augmentation probable des factures d’électricité ».
nettali.net (extrait revue de presse)