A l’issue de la publication par le Conseil constitutionnel des résultats définitifs du scrutin présidentiel du 24 février 2019
Palais de la République, 05 mars 2019
Mes chers compatriotes,
Le Conseil constitutionnel vient de publier les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Avec une mobilisation exceptionnelle, marquée par un taux de participation de 66,23%, nous avons encore honoré de belle manière notre héritage démocratique, en nous rendant massivement aux urnes, dans le calme et la sérénité.
Ainsi, les observateurs nationaux et internationaux ont été unanimes à saluer la bonne organisation des opérations électorales et à attester que le scrutin a été libre et transparent. C’est là une identité remarquable des démocraties majeures et apaisées comme la nôtre. Le mérite vous revient, mes chers compatriotes.
Je remercie tous les services du Ministère de l’Intérieur, la CENA et l’ensemble des acteurs du processus électoral qui ont permis le bon déroulement des opérations électorales.
Je salue et félicite tous les citoyens d’ici et de la diaspora qui ont participé au scrutin, contribuant ainsi à la consolidation de notre expérience démocratique.
L’issue du vote montre que vous m’avez renouvelé votre confiance, en m’accordant une forte majorité de 58,26%, des voix qui se sont exprimées. Vous avez ainsi fait le choix de la continuité pour la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent, dans la paix et la stabilité.
Je m’en réjouis et rends grâce à Dieu.
Je suis reconnaissant aux leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, à ceux de la grande coalition de la majorité présidentielle, au Directoire et à mon Cabinet de campagne, ainsi qu’à toutes les équipes qui ont soutenu et accompagné ma candidature.
Je remercie chaleureusement les électeurs qui m’ont renouvelé leur confiance.
Ce nouveau contrat de confiance, dont j’apprécie le sens et la portée, me motive à redoubler d’efforts, à faire encore plus et mieux.
Au demeurant, chaque voix qui s’est exprimée le 24 février, qu’elle soit de la majorité présidentielle ou de l’opposition, mérite d’être entendue et respectée, parce qu’elle porte le souffle de la liberté qui fait vivre la démocratie.
Je salue tous les autres candidats à l’élection présidentielle.
Mes chers compatriotes,
Le scrutin du 24 février a consacré le triomphe du peuple sénégalais.
A mes yeux, il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu. Et à présent que la campagne électorale est définitivement terminée, je considère qu’il n’y a plus d’électeurs ou de camps marqués par des couleurs et démarquées par des lignes partisanes.
Je vois un seul camp : celui du Sénégal. Je vois des sénégalaises et des sénégalais qui, ayant librement exercé leur devoir citoyen, nourrissent le désir ardent de rester unis par un destin commun, au sein d’une seule nation.
Je vois un seul peuple, animé par un seul but et une seule foi.
Je serai, par conséquent, le Président de toutes les sénégalaises et de tous les sénégalais ; parce que c’est la charge qui m’incombe en vertu de la Constitution.
Je sais que la flamme patriotique brûle en chacun de nous. Et je sais que ce qui nous rassemble, notre commun vouloir de vie commune, est assurément plus fort que ce qui nous sépare. La nation sénégalaise est forte parce que des liens indéfectibles, de parenté, d’amitié et de bon voisinage nous unissent les uns aux autres pour former une Nation indivisible.
Nous avons, tous et toutes, le même amour, la même fierté et le même engagement patriotique pour notre pays.
Voilà l’esprit dans lequel je continuerai d’être à votre écoute et à votre service, afin de poursuivre et de renforcer l’œuvre entamée.
Comme toujours, je resterai donc dans le temps de l’action, car comme toujours, je demeure convaincu que seul le travail produit des résultats. Seul le travail nous fera avancer ; surtout que la tâche est grandiose, passionnante et ardue. Elle nous engage toutes et tous. Nul ne peut y arriver tout seul. C’est ensemble que nous réussirons. C’est ensemble que nous pourrons labourer le champ de tous les possibles, conquérir de nouveaux horizons, consolider nos acquis et relever les défis devant nous.
A cette fin, mon rôle, c’est de nous rassembler autour des idéaux que nous partageons.
C’est pourquoi je tends la main à toutes et à tous, pour engager un dialogue ouvert et constructif, dans l’intérêt supérieur de la Nation. Je ferai des propositions dans ce sens, après ma prestation de serment le 2 avril 2019.
Je convie à ce dialogue républicain toutes les forces vives de la Nation, sans exclusive ; dialogue auquel mes prédécesseurs, les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pourraient apporter leur contribution.
Ainsi, mes chers compatriotes, nous continuerons à bâtir ensemble le Sénégal de nos rêves : un pays paisible et stable ; un pays uni et convivial pour tous ses enfants ; un pays prospère et solidaire : le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous !
Je vous remercie.
Message responsable, républicain, rassembleur et tourné vers l’avenir ! Merci Prési ! Maintenant les rateurs du train de l’histoire vont encore se braquer…
« Je serai, par conséquent, le Président de toutes les sénégalaises et de tous les sénégalais ; parce que c’est la charge qui m’incombe en vertu de la constitution » dixit le Président nouvellement réélu. Voilà la confession sur son état d’esprit qui montre à suffisance que durant ce mandat finissant, il n’a pas été le Président de tous les sénégalais. Mais, désormais à partir de ce nouveau mandat, il le sera. Chiche ! Si je me devais de trouver un nouveau président, je l’auta évité.
.Leçons d’une proclamation d’un président rejeté de son peuple par un juge couché.
Déjà que lors du référendum de 2016, le juge Kandji avait fermé les yeux sur 1213 bureaux de vote fictifs devait permettre à tout sénégalais lucide de comprendre que ce ne sera pas ce juge là qui donnera un résultat sorti du vote.
1 – La stratégie de Wade a échoué. Contrairement à ce que toute la presse des 100 s’échine à sertir dans les cerveaux, Wade avait bien donné des consignes de votes pour Sonko, Idy, et Issa Sall. Il rêvait de mener Sonko et Idy au 2e tour sans Macky. Malgré ses certitudes de fraudes massives, les mêmes certitudes que tous les sénégalais ont, même les avocats de Macky, Wade n’avait boycotté qu’au devant des médias. Mais la France n’a pas voulu qu’il y ait 2e tour très risqué pour ses intérêts.
2- Toute analyse basée sur le « résultat » proclamé par le juge Kandji est manipulatrice. Parler de 40% de sénégalais qui n’ont pas voté pour Macky, et dont il doit tenir compte c’est une manière détournée de faire accepter une fraude connue de tous.
3- Les sénégalais, même les plus malhonnêtes, ont compris à travers cette mascarade qu’une preuve ne sert à rien face à la machine du monstre. Ce ne sont pas les vidéos, photos,, témoignages audios, qui ont manqué. Mais à chaque fois, le système oppose une batterie médiatique avec des menteurs qui ont mis leur religion de côté pour déclarer l’exact contraire de ce que vous avez vu.
4- Macky Sall est allé en France recevoir des consignes. Une vidéo l’a même même montré enlevant son grade de président du Sénégal pour se présenter en simple légionnaire attendant les consignes du maître sioniste Macron.
5- Les 5 ans prochains du président illégitime seront consacrés à tenter de sauver sa famille contre sa propre justice, et à effacer les traces des milliards volés par la mafia qui nous dirige. Pour cela l’axe sera des tentatives de réconciliation avec les familles Wade et Khalifa Sall. Des amnisties bidons donc en perspective.
6- Danger pour Ousmane Sonko. RFI qui le taxait de fondamentaliste à la veille des élections trouve qu’il est la révélation, l’homme politique sérieux qui monte, après les résulatst. Et les outils de la France Afrique au Sénégal embouchent la trompette. IGFM de Mamadou Ibra Kane trouve qu’il mérite le respect, contrairement à ce qui était leur ligne avant les élections. Et les sinistre Madiambal Diagne, finance par l’ambassade de France, trouve que Sonko a du mérite (oubliés les milliards inventés de ses deals avec Tullow Oil, ou avec Mamour Diallo, avant les élections. Ce sont là des signes qui ne trompent pas. Sonko sera la prochaine cible que la très sioniste France-Afrique tentera de recruter pour la suite de ses intérêts dans la perspective de l’après Macky Sall. Macky Sall pour un troisième mandat, les textes imposés, que le peuple sénégalais n’a jamais votés lors du référendum de 2016 le lui permettent, mais il y a risque. Ce risque ils le prendront si Macky Sall ne réussit pas la réconciliation qui sera son programme pour sauver sa famille.
J’espère que Sonko comprend cela mieux que moi. Idrissa Seck, lui, l’a bien compris en refusant la légion d’honneur que Macky Sall lui avait offert. Pas question d’accepter d’être la recrue de la France Afrique. Mieux vaut ne jamais avoir le pouvoir. Comme je disais, à Karim Wade et à Khalifa Sall, mieux vaut ne jamais sortir de prison, que d’accepter les propositions de la France-Afrique par la bouche de Macky Sall. C’est une affaire de religion plutôt que de politique.
7- Idrissa Seck n’a rien perdu malgré les titres de certains membres de la presse des 100. Idy a élargi sa base politique. C’est faux de défendre que quand la famille Wade sera là, tous retourneront vers elle. Et surtout, il y a possibilité que Wade fasse de prochaines erreurs politiques,.En ce moment, Idy partagera avec lui ce qui reste du PDS. Il n’a donc rien perdu, au contraire.
8- Issa Sall doit travailler à inscrire dans les listes ses électeurs. Par cela, il pourra bien peser.