XALIMANEWS : Suite à sa plainte cotre la série « Maitresse d’un homme marié », l’organisation non gouvernementale Jamra a été entendu hier par le conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Dans une déclaration rendue publique, le vice-président de ladite ONG , Mame Makhtar Gueye, dit avoir été auditionné, pendant deux tours d’horloge, par le président du Cnra Babacar Diagne, entouré de ses conseillers, les responsable structures des plaignantes qui n’excluent toujours pas d’organiser une marche de protestation, en fonction du traitement qui sera réservé à leur requête. Quant à la partie adverse, Jamra confie qu’elle sera entendue à son tour aujourd’hui même, jeudi 28 mars. Ce n’est qu’à la suite de toute cette procédure que le Cnra va entrer en conclave, avant de rendre publique sa délibération.
Dans cette affaire, Jamra s’est constitué partie plaignante, en se liguant avec le comité de défense des valeurs morales qui regroupe une vingtaine d’associations religieuses et de la société civile et dirigé et par Sérigne Bassirou Mbacké Cheikh Astou Fall (neveu du Khalife de Touba Serigne Mountakha Mbacké et arrière-petit-fils de Cheikh Ibra Fall). Une plainte a été duement déposée par le soin d’Oustaz Adama Mboup, coordonnateur de ce comité, sur le bureau du président du Cnra qui, après l’avoir déclaré recevable contre les auteurs de la série « Maitresse d’un Homme Marié », les a entendus.
Au sortir de cette audition, Jamra n’a pas manquée de préciser qu’elle n’a jamais été contre la créativité artistique. D’ailleurs elle reste convaincue que la création artistique mérite d’être encouragé et soutenue, dès lors qu’elle est au service d’une finalité humaine et sociale positive. A l’opposé de certaines dérives audiovisuelles, souvent de déplorables chefs-d’œuvre, de mimétisme et sous-culture occidentales, qui inculquent subtilement à nos enfants des comportements déviants, comme le voyeurisme, voire le libertinage sexuel. A l’instar, soutient-elle, de cette obscénité langagière rendue tristement célèbre par le série qui fait polémique, « Maitresse d’un homme marié » : « sama lii mako moom ku ma nééx laa koy diox » (je suis libre de coucher avec qui je veux), fait-il remarquer, selon l’Enquête.