Les Etats-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, a annoncé vendredi le bureau de Mme Bensouda, en raison d’une possible enquête sur des exactions de soldats américains en Afghanistan. « Nous pouvons confirmer que les autorités américaines ont révoqué le visa d’entrée aux Etats-Unis de la procureure », a assuré le bureau de Mme Bensouda dans un communiqué.
« Mandat indépendant et impartial »
La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) continuera néanmoins à accomplir ses devoirs « sans peur ni favoritisme » en dépit de la révocation du visa, assure le communiqué, soulignant que Mme Bensouda avait un « mandat indépendant et impartial ». Juridiction internationale La CPI, dont Washington n’est pas membre, est une juridiction internationale chargée de juger les crimes de guerre et contre l’humanité.
Elle siège à La Haye. Crimes de guerre en Afghanistan Fatou Bensouda avait annoncé en 2017 qu’elle allait demander aux juges l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l’armée américaine. Le mois dernier, les Etats-Unis avaient annoncé des restrictions de visa pour tenter d’empêcher toute enquête de l’institution contre des militaires américains, ayant notamment servi en Afghanistan.
Appel au soutien de la Cour
Le 1er avril, le président de la CPI, Chile Eboe-Osuji, avait appelé les Etats-Unis à soutenir la Cour et à adhérer à son traité fondateur, le Statut de Rome. M. Eboe-Osuji a exhorté les États-Unis à « se joindre à ses plus proches alliés et amis à la table du Statut de Rome » et à soutenir la Cour « dont les valeurs et les objectifs sont tout à fait compatibles avec les meilleurs instincts de l’Amérique et ses valeurs ».
Statut de Rome
La CPI est régie par le Statut de Rome, un traité entré en vigueur le 1er juillet 2002 et ratifié depuis par 123 pays. Son procureur peut déclencher ses propres enquêtes sans permission des juges à la condition qu’elles impliquent au moins un pays membre – c’est le cas de l’Afghanistan. Relations tumultueuses Les relations entre Washington et la juridiction ont toujours été tumultueuses. Les Etats-Unis ont refusé d’y adhérer et ont tout fait, notamment par des accords bilatéraux avec de nombreux pays, pour éviter que des Américains puissent être visés par ses enquêtes. L’administration de Donald Trump a poussé à l’extrême la défiance à l’égard de la CPI.
7sur7
Il est grotesque, pour les puissances occidentales qui ont largement profité de ce système durant 74 ans de pleurnicher en déplorant cette fuite. Il convient plutôt de se demander comment nous avons pu construire un édifice aussi bancal : la Société des Nations avait institué l’égalité entre les États mais refusé l’égalité entre les Peuples, l’Organisation des Nations unies a tenté d’imposer une morale universelle en ignorant l’universalisme du genre humain. Thierry Meyssan. https://www.voltairenet.org/article205847.html
Elle confond les USA avec la Gambie ou quoi
Certains se respectent où ils te le font savoir immédiatement
Les soldats américains ne sont pas des soldats de pays sous développés on ne les juge pas on ne les poursuit pas
Je conseille à cette ancienne ministre de la justice du dictateur yaya diameh de faire attention aux USA car ils peuvent décider tout simplement de le juger
Alors à bon entendeur……
Qui êtes vous pour poursuivre les militaires américains. Chercher d’abord à être puissant avant d’affronter un plus puissant que toi. la preuve, dont visa…Y a t-il pas un cours des relations internationales à la faculté de Droit?
Dans leur grande majorité, tous ceux qui ont été devant la CPI sont des personnalités de pays Africains noirs. A méditer !