Monsieur le Président vous l’avez voulu, vous avez travaillé pour. .. Maintenant vous l’avez obtenu.
Oui ! Le peuple vous a donné un second mandat !
Un ultime mandat que certains qualifient de « seconde chance ». Je ne suis pas trop solidaire de cette analyse, car mon point de vue est autre : je ne crois pas un seul instant que les Sénégalais et Sénégalaises qui ont porté leurs voix sur votre compte l’ont fait pour vous donner une chance de rectifier les errements et tâtonnements de votre premier mandat.
Je pense plutôt qu’ils l’ont fait pour d’autres considérations qui plus est, sont de l’ordre du subjectif que de l’objectif.
Je n’ai pas à m’étendre sur ce sujet, ce n’est pas l’objet de mon interpellation. J’aurai très certainement d’autres occasions pour ce faire.
Monsieur le Président, je vous présente mes vœux les meilleurs et vous encourage à l’aube de votre nouveau mandat.
C’est vrai que j’aurai dû ou même pu commencer par cette mention spéciale, mais dans un pays où on construit des trains express alors que sa population attend son aide alimentaire l’ordre prioritaire n’est pas toujours respecter.
Monsieur le président, vous avez pris sur vous la responsabilité de choisir votre équipe et vous avez ainsi pris des décisions fortes. La première a été de ne pas reconduire certains de vos précédents ministres pour des raisons que vous seul savez. On s’en félicite.
Vous avez aussi décidé de ne pas récompenser la transhumance, en tout cas pas faire l’erreur de les nommer ministres. Même s’il reste encore des postes de Pca et de Dg à pourvoir, en décidant de ne pas les nommer à une station dans la première équipe de votre second règne, vous avez tout de même précédemment opté pour la fidélité et la loyauté à la transhumance.
Monsieur le chef de l’État, vous avez supprimé le poste de Premier ministre. Bravo, je vous en félicite pas sans vous dire par rapport à ce poste qu’il n’existe que pour entretenir les privilèges d’une personne. Le poste de Premier ministre au Sénégal a toujours été un poste à ne rien faire avec pour les présidents qui vous ont précédé et vous même en savez quelque chose, puisque vous avez été un bon Premier ministre félicité pour son zèle mais qui a fait les frais de ce régime présidentialiste oú le président élu nomme à tous les postes et fait ce qu’il veut là. Au moins vous avez le mérite de reconnaître cette vérité en agissant purement et simplement par sa suppression programmée.
Monsieur le Président, je ne suis pas en train de vous faire un procès d’intention, même si vous avez maintenu à son poste stratégique votre ministre de l’Intérieur très contesté et renforcé vos attributs au pouvoir.
Je ne vous jugerai non plus sur le passé, ni vous ni votre gouvernement, mais j’espère seulement que vous serez à la hauteur de vos prétentions sans la dérision de ces particules de pouvoir que vous avez zappées et ajournées.
J’espère que vous respecterez votre parole et que vous allez bien lutter pour les problèmes sécuritaires, sanitaires et de développement.
Nous avons trop perdu du temps à tergiverser, et ce mandat doit être le mandat de la rupture par rapport à la mauvaise gestion bien que la présence de certaines personnes dans ce gouvernement fait débat dans l’opinion et beaucoup de questions fusent de partout.
Mais comme disais-je tantôt, je ne vous jugerai pas par rapport à votre passé parce-que je considère que la nature humaine est changeante et qu’on peut parfois passer par le pire pour être le meilleur monsieur.
Monsieur le Président, j’espère que vous donneriez de votre mieux pour être à la hauteur des attentes, car elles sont là les attentes et les problèmes s’accroissent. Ils sont résolvables cependant. Alors mettons au travail et avec cadence et percussion Messieurs Dames, enfants de la Patrie. La Patrie avant le parti, la nation et la famille bénéficiaires.
Travaillons encore travailler toujours travailler monsieur le Président. Vous même le savez !
Ta gueule toi avec ta dégaine de tapette.