La mégère Macky a parlé !(par Adama Gaye )

Devant ses partisans fâchés, parce que side-tracked, victimes collatérales de son fast-trackysme, il a encore lâché les inepties dont il est un orfèvre. “Le linge sale se lave en famille”, s’est-il écrié. “Je n’ai pas à expliquer mes choix”. 
Il parle en dictateur aux couilles molles. En un mot, il rêve d’un silence dans les rangs et dans le pays. Comme naguère dans les démocraties dites populaires, le socialisme d’antan, celui inspiré par le meurtrier Staline. C’est là sa vraie école. Sans le dire, son secret espoir est de voir le Sénégal cesser d’être un pays où l’on cause librement de tous les sujets, y compris des errements d’un illégitime type qui parade en fraudeur d’une non-election piratée par ses soins. Dans son langage primaire, ne cachant cependant pas son prisme autocratique, il dit “ne pas avoir de l’estime pour ceux qui l’interpellent en public ou s’y épanchent pour exprimer leurs ressentiments”. Le clou? Il promet à sa meute de suiveurs de se calmer, pour une autre raison: “D’autres nominations sont à venir”, leur dit-il. Des sucettes sur les flancs d’une république anémiée Chut, on ne parle plus de gouvernance vertueuse ou sobre mais de fast-track même dans le bradage des postes et privilèges pour piller la nation.
En clair, tout ce qu’il demande au clan des “amers”, présidé par l’ancien secrétaire d’état à l’alphabétisation n’ayant formé un seul enfant mais revendiquant millions et voiture de luxe, c’est de la boucler. Et de ne l’ouvrir que pour engloutir les biens publics, qu’il leur mitonne…
C’est dire qu’il s’agit-là d’une façon de demander qu’on laisse Son Illegitissime, impunément, voler, violer, violenter, vider le pays. Peu importe qu’il piétine ses valeurs matérielles et immatérielles, dont les fondements de la démocratie. Doigt sur la couture du pantalon, sans piper mot, tous doivent lui dérouler un tapis par des courbettes XXL. Et surtout il n’est pas question de lui mettre sous les yeux ses dernières bourdes dans la sélection d’une Illégitime mais surtout médiocre, larbinogene, équipe. Notamment ne rien dire de son irréfléchie réforme de l’exécutif national, une décision prise à la va-vite qui traduit son insécurité !
Cet homme est une bombe nucléaire pointée en direction du Sénégal et sur le point d’être détonnée !

S’il demande le silence total autour de lui, c’est cependant le signe d’un grand agacement. Ça lui fait mal de se voir rappeler ses turpitudes. Traumatisé par la traque dont il fait l’objet de partout autant de ses suiveurs qui veulent comme lui prendre leur part à la nouba que de ses critiques documentant minutieusement ses méfaits pour le jour du jugement sur terre, il se sent cerné. Son sort, il le sait, est celui de tous les autocrates: dégradation, destitution et reddition, avant d’être enseveli, par le fast-track, dans la poubelle de l’histoire. Pauvre Sandrine Sall !

Que le Sénégal est tombé bas: savoir qu’un illégitime type, une mégère, dont les discours sortis des copeaux qui lui servent de neurones renvoient à une régression jamais imaginée dans la pourtant belle histoire de ce pays.

Le silence des morts dont il rêve est impossible. Le pays gronde de colère et vit un malheur que rien ne peut empêcher de s’exprimer. Qu’il le sache: les états d’âme de ses partisans sont de faible intensité face à la houle qui monte dans le pays. Ni ses foucades de voleur cherchant à couvrir ses fesses en feu, comme la cathédrale Notre Dame de Paris, ni son tam-tam électoral volé ne peuvent s’opposer à cette bronca générale, qui lui dit: No Passaran !