XALIMANEWS : ‘’J’ai fait deux jours au Lac rose et depuis. Et depuis lors, l’eau n’est pas rose. Je suis resté hier (jeudi dernier) toute la journée, mais je n’ai observé aucun changement’’, témoigne ce jeune homme, la vingtaine, trouvé juste en face du lac, assis sur un tronc de cocotier posé par terre. En cette matinée du mois de Ramadan, l’endroit n’est pas trop animé. Quelques touristes longent la cote à pied, des vendeuses d’objets d’art et des guides interceptent les visiteurs. Abdou Karim, les écouteurs bien visés aux oreilles, écoute la radio, tout en observant le mouvement de l’eau. Venu pour la première fois au Lac Retba, le jeune homme n’est surtout pas déçu, même s’il n’a pas eu l’occasion de contempler la célèbre couleur rose du lac.
A quelques mètre de lui on, on aperçoit un groupe d’élève arborant des blouses blanches. Ils sont accompagnés de quatre adultes. Il s’agit de potache en classe de Ce2 à l’école Saint6jean apôtre de Ngascope (Ndlr : un village de la commune de Ngoye, dans le département de Bambey). ‘’L’objet de notre visite c’est de permettre aux élèves de constater, de visualiser, ce qu’on leur apprend à l’école, pour coller la théorie à la pratique. On leur enseigne le lac rose ou le lac Retba. Ici, ils auront l’occasion de voir les filaos, les dunes, les montagnes, la plaine, la colline, etc.’’, explique le directeur de l’école , Michelle Gay,selon enquête.