XALIMANEWS : Au Sénégal, le débat de l’application de la peine de mort est soulevé à chaque fois que les crimes sont rependus dans le pays.
Moustapha Diakhaté, très touché par la manière dont Bineta Camara a été tuée, étale toute sa colère. « Le Sénégal doit sans délai donner une réponse pénale à la recrudescence des viols en se dotant d’une puissante loi instituant la peine de travaux forcés à perpétuité assortie d’une castration chimique à l’encontre des personnes reconnues coupables de viol », assure t’il.
Selon l’ancien Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Alioune Tine : « la peine de mort est inhumaine. Il faut infligé des peines sévères à l’encontre des coupables de viols et meurtre »
Suite à un communique, l’ONG Jaamra et l’ONG Darul Khuran Wal Ikhsan réclament un Référendum sur le rétablissement de la peine capitale. Selon eux : « le Tout-Puissant, tout en réaffirmant la sacralité de la vie humaine, reste Intraitable contre ceux qui n’ont aucun respect pour la vie humaine ».
L’application de la peine de mort semble disperser les islamistes et les défenseurs des droits de l’homme.
PID
Xeme 1 janvier 2016 at 22 h 35 min
Lors de la séance de dédicace de son livre « L’alternance piégée », pour faire croire que son livre n’est pas guidé par la politique, et qu’il est un journaliste d’investigation (??) libre, Latif Coulibaly déclare: « Je n’ai jamais fait de la politique ».
Pour être choisi comme candidat, parmi d’autres, de la coalition Benno Alternative 2012, pour afficher qu’il a l’expérience nécessaire pour mériter ce poste, Latif déclare: « J’ai toujours fait de la politique.
Lorsque Macky est arrivé au pouvoir, et qu’il a constitué son premier gouvernement sans y intégrer Latif Coulibaly, ce dernier a déclaré: Macky Sall ne respecte pas les conclusions des assises nationales auxquelles il a souscrit. Les assises nationales ont retenu en consensus qu’un ministre de l’intérieur ne doit pas être issu d’un parti » [Mbaye Ndiaye de l’APR était alors ministre de l’intérieur].
Après modification de ce gouvernement, Macky intègre Latif comme ministre de la bonne gouvernance. A la question de ministre de l’intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, toujours issu de l’APR, Latif déclare: « L’essentiel pour un ministre de l’intérieur c’est d’organisation des élections transparentes et sans contestations.
Voilà Latif Coulibaly.
Cet homme a complètement fini de se griller. Il n’est là que parce que Macky est là. Mais sincèrement, même parmi les plus farouches souteneurs de Latif, publiquement, vous n’en trouverez aucun qui, lors de ses intimités face au Créateur, prie que ses enfants fassent le même parcours que celui de Latif.
NE NOUS TROMPONS PAS DE COMBAT !!! Certes, notre pays a eu à appliquer la peine de mort, mais dans un cadre laïc, puisqu’il a toujours été mentionné dans notre Constitution que notre république est laïque – c’est-à-dire qu’elle respecte toutes les religions, mais s’interdit de s’en inspirer ; elle n’attache donc aucune importance au Coran et à la Tradition du Prophète (PSL) – C’est triste, mais c’est cela la laïcité !!! Et très curieusement, c’est cette constitution même que nos religieux ont cautionnée depuis toujours. Et dans ce contexte, nos députés (Assemblée nationale) peuvent faire revenir la peine, s’ils pensent que c’est la seule alternative pour mettre fin à la folie meurtrière qui sévit actuellement dans notre pays. Et dans ce cas, s’ils sont cohérents ils ne doivent point nous apporter une argumentation religieuse pour justifier un projet de loi réinstaurant la peine de mort, puisque notre constitution a solennellement exclut Dieu dans la gestion de cité – et qu’on ne s’étonne donc pas que Dieu nous prive de son secours dans notre quête de paix, de sécurité et de justice. Oui, la peine de mort dans un contexte laïc ne pourra jamais être efficace ; on ne rien édifier de bien et de durable, en dehors de Dieu. Il est donc temps de rompre avec cette laïcité qui est véritablement à l’origine de tous nos maux.
Et de rappeler aussi que dans notre pays, la Constitution interdit même la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ observés pourtant dans les ‘’grandes démocraties’’ (Allemagne, entre autres) ; dans notre pays, il est autorisé pour un parti politique de s’inspirer de Karl Marx et Lénine, mais il est par contre formellement interdit de s’inspirer du Prophète Mouhammad (PSL) qui notre modèle parfait et éternel maître à penser. Et il s’agit-là indéniablement d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Et à l’évidence, notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives imposant la laïcité ne seront pas abrogées. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapport de forces – Que les démocrates le reconnaissent !!!
En vérité, l’attachement déclaré de notre pays aux valeurs de démocratie et de justice devrait nous imposer à mentionner explicitement dans notre constitution notre ancrage irréversible aux valeurs de l’Islam, la religion majoritaire qui garantit les droits fondamentaux des minorités dans les limites de l’acceptable (morale et éthique). Oui, si nous n’étions pas hypocrites, nous l’aurions mentionné explicitement et imposé à nos élus la prestation d’un serment devant le Coran (ou la Bible pour les chrétiens, comme cela se fait aux États-Unis) – un gage de bonne gouvernance irremplaçable ; et nous aurions toujours recherché la conformité de nos lois aux principes de l’Islam qui, du reste, ne sont guère différents de ceux des autres religions monothéistes (Christianisme, Judaïsme). Ainsi, nous ne serions plus interpellés par les occidentaux sur l’opportunité d’une dépénalisation de l’homosexualité et de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ; la prostitution serait pénalisée et tous les lieux de débauche fermés – quand ont sait que les conséquences redoutables de la généralisation de la turpitude freineront toutes nos velléités de développement. Malheureusement, nos hommes politiques ont délibérément opté d’ignorer Dieu dans leurs démarches ; ils ne croient qu’à leur expertise (raison), quoique se réclamant croyants (musulmans ou chrétiens) ; oui, ils ont mis ‘’Dieu entre parenthèses’’ et ont délibérément choisi les libres-penseurs (agnostiques et autres incrédules), comme guides, modèles et maîtres à penser. Comment pourraient-ils donc agencer une cité juste et nous faire accéder à l’émergence véritable ? Croient-ils vraiment que c’est Dieu qui donne vraiment la royauté à qui Il veut ? Ne sont-ils pas tous hypocrites ?
Et pour ne pas conclure, de rappeler qu’en Droit pénal, communément appelé « Charia », la sentence capitale (peine de mort, amputation de membre, flagellation etc.) annoncée dans un premier verset est toujours tempérée par le verset suivant, ou d’autres versets dans la même sourate ou d’autres, qui préconisent une compensation ou proposent la grâce aux repentants [(2. La Vache : 178-179 – Al-Baqarah) ; (5. La Table Servie : 33-34 … 38-40 – Al-Mâ’idah) ; (4. Les femmes : 15-16 – An-Nisâ’) ; (24. La Lumière : 2-5 – An-Nûr)]. Ainsi, entre la peine capitale et la grâce, il y a une échelle de peines ; et suivant le contexte, le législateur peut choisir une peine suffisamment dissuasive, mais aussi tenant compte de la clémence et de la miséricorde de Dieu. Oui, Allah est Pardonneur et Très Miséricordieux’’ ; ‘’et à Lui appartient la royauté des cieux et de la terre ; Il châtie qui Il veut et pardonne qui Il veut – Allah est Omnipotent’’ ; (5. La Table Servie : 40 – Al-Mâ’idah) ! Et pourquoi donc vouloir être plus royaliste que le roi ?