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Le PDS de la vision du maitre aux défis des héritiers ou les 4 axes stratégiques pour 2024! ( Par Moussa Balla Fofana)

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La société sénégalaise, comme toutes les nations africaines, est rythmée par des dynamiques complexes qui impactent le milieu, le cadre, le mode et le niveau de vie des populations.
Dans ce contexte en perpétuel mouvement, ma conviction est que chaque génération d’hommes et de femmes a la mission d’assumer la prise en charge du plan de transformation sociale au mieux de nos capacités. Autrement, toute la nation en subira inéluctablement les conséquences néfastes.
Justement, le parti politique est l’espace d’incubation, de formulation, de formation, de programmation et de gestion du projet de transformation social. De la « transformation » n’est-ce pas là tout le sens du slogan impérissable du « SOPI » ou l’impérieuse nécessité pour chaque génération d’être l’architecte et l’ouvrier du plan de la transformation sociale?
Cependant, cela implique qu’une formation politique doit constamment être en phase et en avance sur sa société. Elle doit continuellement planifier sa propre mutation afin d’inspirer, d’une part la confiance par sa maitrise des enjeux et défis. D’autre part, elle doit inspirer l’espoir en projetant une aptitude à la planification du progrès social. Voilà l’objectif des 4 axes que je développe ci-dessous, et sur lesquels le PDS devrait concentrer ses efforts.
Pour moi, la priorité sur notre liste de « to do » est de démontrer l’acuité et la pertinence de l’idéologie libéral-sociale devant les enjeux du défis africains en 2020. En tant sociologue, financier et expert en planification et gestion; l’idéologie du libéralisme-social, le combat panafricaniste et le culte du travail se sont imposés à moi comme les valeurs cardinales de la vision politique africaine. Dans le fil de mes recherches en 2007, J’ai découvert que dans les années 80, l’intellectuel africain Abdoulaye Wade est le père de l’idéologie qui me définit et dont se réclame le prix Nobel de l’économie joseph Stiglitz.
Ainsi, j’ai la conviction que l’axe 1 du plan de mutation du PDS doit partir par une réactualisation de l’idéologie du libéralisme-social à l’aune des dynamiques territoriales et géopolitiques qui gouvernent le monde et qui déterminent l’avenir des africains. Avec l’aide de Maitre Wade, notre génération a l’obligation de s’approprier et d’incarner cette pensée politique afin d’en assurer la survie par la transmission et l’application. Nous ne pouvons faire l’économie de cette tâche d’actualisation de notre idéologie politique, car elle est le sens, l’essence, la conscience et la guidance de notre combat pour l’Afrique.
Ensuite, nous devons définir ensemble la structure organisationnelle et fonctionnelle de notre formation politique et la ressource humaine à la hauteur des tâches et missions. Les règles de sélection, le processus de prise de décision et le cadre managérial doivent permettre un dispositif de gouvernance participative, collégiale et démocratique qui soit en mesure de porter le combat de notre idéologie et sans jamais le trahir.
Troisièmement, une fois que l’idéologie est actualisée et que le dispositif de gestion est en place, il s’agit maintenant tous ensemble d’incuber et de planifier le projet de société sénégalaise et de développement économique. Avec l’idéologie et le dispositif organisationnel, notre génération se doit de démontrer l’ambition que nous avons, la vision que nous portons, le progrès que nous incarnons et jusqu’où nous comptons amener notre nation que nous chérissons tant et si profondément.
Et enfin, après que la flamme de l’idéologie aura été ravivée, les troupes révisées, et notre ambition pour le Sénégal formulée en projet de société, nous choisirons les leaders en charge de la programmation du projet et d’un candidat pour 2024.
Laissons ceux qui gouvernent gouverner, que le collectif de l’opposition se limite à lutter pour des scrutins transparents, refusons de faire le jeu de leur agenda, arrêtons de nous donner en spectacle.
Nous ne pouvons plus nous permettre des imprudences car 2024 est une question de vie ou de mort pour notre formation politique. Ainsi nos priorités sont : l’idéologie d’abord, la structure organisationnelle ensuite, le projet pour le Sénégal avant toute chose et le candidat, son équipe et la programmation de la vision à long terme 2024-2054 à la fin.

Moussa bala Fofana
Ancien Conseiller Technique du Gouvernement du Sénégal
Banquier / Développement des Entreprises au Canada Expert en Planification, Développement Territorial & Ingénierie urbaine.

PID

2 Commentaires

  1. Très belle analyse M. Fofana,
    L’après Macky est à penser et à définir maintenant. Les enjeux et les défis pour notre chère nation sont énormes. 2024 doit être un nouveau départ pour le Sénégal. Nous espérons à partir de cette année là célébrer la vraie indépendance du Sénégal. L’idéologie sociale-libérale doit renaître de ses cendres, le grégarisme, la seule voix(e) de salut.
    En attendant laissons au Président Sall sa seconde chance.

  2. Entre dérives autoritaires et monarchique, le calice de l’amertume se boit jusqu’à la lie Un a un les hauts dignitaires du parti fondent comme neige,incapables de s’organiser et de s’entendre pour faire entendre raison au Vieux qui s’endurcit dans sa ligne et conduite, la fuite effrénée en avant

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