Le Festival mondial des arts nègres a pris son envol à Saint-Louis. Près de 20.000 spectateurs ont envahi samedi la place Faidherbe, pour suivre les prestations de Salam Diallo et Ngoné Ndiaye « Gawlo », en sus du Jamaïcain Capleton. Pendant six heures, ils ont chauffé la place.
Le public est sorti ragaillardi du concert de samedi. C’est le Guinéen qui a ouvert les hostilités. Sékouba Bambino, un des meilleurs chanteurs mandingues actuels, a chanté plusieurs morceaux très appréciés par les Saint-louisiens, qui le découvraient pour la première fois en chair et en os. Il en a profité pour rendre hommage à Senghor et Wade. Le public s’est aussi déplacé pour suivre Salam Diallo. Ce dernier est resté égal à lui-même. Les inconditionnels de « Yuuza », « Tës-gin », « Lëmbël » et « Goana » n’ont pas été déçus. Leur idole les a comblés de rythmes endiablés. Hommes, femmes et enfants n’ont pas résisté aux envolées de Salam Diallo, qui a chauffé à bloc le public.
Suite à la prestation de Salam Diallo, Ngoné Ndiaye « Guéweul » a pris le flambeau. Ses déhanchements sur la scène ont émerveillé tout le monde. Personne ne pouvait rester insensible. Avec une facilité déconcertante, elle s’est laissée aller à des envolées délirantes. Malgré sa masse, la chanteuse était à l’aise sur scène. En tout cas, Salam Diallo et Ngoné Ndiaye ont démontré qu’ils étaient de grands ambianceurs. Le Jamaïcain Clifton Bailey, alias Capleton, a bouclé la boucle et a chauffé le public avec ses messages brûlants, mais riches en enseignements.
Gallaye Sène
lasquotidien.info
J’etais labas, il n’yavait meme pas 500 personnes.
KONAR YAVé L RUH